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Christina Meetoo

On Media, Society and Mauritius

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christina

Petit pays mais grande histoire de la presse

03/05/2020 By christina Leave a Comment

Article paru dans l’édition spéciale Business Yearbook 2020 de Business Magazine de mars 2020
Texte écrit à la demande de la journaliste Dooshani Seewoolall


La place du journalisme est centrale dans toute société dite démocratique. Ses objectifs sont multiples: informer les citoyens des décisions politiques et économiques qui peuvent affecter leur vie, agir comme chien de garde contre les abus, sensibiliser aux grands enjeux et participer à l’édification de la population. L’histoire de la presse mauricienne est longue et variée. Notre presse a souvent fait honneur à ces nobles missions et a aussi parfois failli à la tâche.

Elle peut en tout cas se targuer d’avoir un statut de pionnière. Elle a été le lieu de naissance du plus ancien journal de l’hémisphère sud et du continent africain. Le journal Affiches, Annonces et Avis Divers, lancé par Nicolas Lambert en 1773, publie surtout des annonces de l’administration coloniale, y compris pour la vente des esclaves fraîchement débarqués au port.

Ce n’est que sous la période d’occupation anglaise que la presse entame sa marche vers la liberté avec les démarches du controversé Adrien d’Epinay envoyé en 1831 au Royaume Uni pour négocier une compensation financière suivant l’abolition de l’esclavage. D’Epinay fonde d’ailleurs le journal Le Cernéen en 1832 pour défendre les intérêts de l’oligarchie. Le journal Le Mauricien lancé en 1833 par Jules Eugène Leclézio lui emboîte le pas.

La liberté de la presse bénéficie donc d’abord aux élites économique et intellectuelle de l’île. Mais, elle s’élargira par la suite. Berquin est le premier homme de couleur dans la presse avec son journal La Balance qui paraît de 1832 à 1835. En 1843, Rémy Ollier, un métis, fils d’un capitaine français et d’une esclave, créé La Sentinelle pour publier sa réponse à une critique parue dans les deux journaux anti-abolitionnistes contre une pièce d’Alexandre Dumas, un métis tout comme Ollier. La Sentinelle dénonce le racisme et devient une publication régulière en faveur des “gens de couleur”.

Quelques décennies plus tard, d’autres communautés ethniques et linguistiques lancent leurs publications telles que Anjuman Islam Maurice en 1883, The Hindustani, créé en 1909 par Manilall Doctor, et le Chinese Daily, lancé en 1932. L’élargissement de l’espace médiatique s’opère aussi sur le plan politique. Le Parti Travailliste crée Advance en 1940 pour répercuter les revendications des militants pro-indépendance, au grand dam du Cernéen qui redoute le ‘péril hindou’. Le Mauricien, sous la houlette de Raoul Rivet, est d’abord anti-indépendance mais se ravise par la suite. Malgré leurs divergences, les trois journaux principaux de l’île, publient ensemble la Feuille Commune (Le Cernéen, Le Mauricien et Advance) pour surmonter les restrictions imposées par la deuxième guerre mondiale. L’express est, lui, créé en 1963 par Guy Forget, membre du PTr, mais il se démarque comme un produit plus professionnel.

Cette effervescence de la presse sera étouffée pendant une sombre période de répression entre 1971 et 1972 qui voit la censure de l’Etat, l’interdiction des rassemblements, de multiples arrestations politiques et la confiscation du pouvoir. Une multitude de journaux associés aux partis politiques surgissent à la fin de cette répression: Le Populaire pour le PMSD, The Sun pour le Mouvement Socialiste Mauricien (MSM), et Le Militant pour le MMM.

Le Newspaper and Periodicals (Amendment) Bill de 1984 veut enrayer la machine. Les journalistes protestent devant le Parlement et 44 d’entre eux sont mis en cellule policière pendant quelques heures. L’amendement est abandonné et une dizaine d’années plus tard, le Media Trust est créé pour soutenir la formation continue de la presse en guise de compensation. Depuis, les nouvelles publications n’ont cessé de foisonner avec des fortunes diverses. 5Plus Dimanche et Le Défi Plus sont de ceux qui se sont pérennisés en sus de L’express et du Mauricien alors que Le Mag et Le Matinal font partie de ceux qui n’ont pas survécu.

Pour la presse parlée, il faut attendre 2002 pour voir la libéralisation des ondes avec l’arrivée de trois stations privées, soit Radio One, Radio Plus et Top FM, qui viennent concurrencer la station de diffusion publique. Quant à la télévision locale privée, elle n’existe toujours pas même si elle est légalement possible sous le Independent Broadcasting Act. Cette lacune arrange d’ailleurs tous les partis qui se sont succédés au pouvoir. Sur une note positive surprenante, on peut signaler la création de la chaîne parlementaire en 2017 qui couvre les débats parlementaires en direct.

Avec une si longue et riche histoire, on peut se demander alors ce qui empêche donc les médias de bien mener leurs nobles missions d’informer, de prévenir et d’éduquer? Les contraintes sont multiples. On peut citer pêle-mêle les modèles de revenus avec une forte dépendance sur la publicité, les interférences politiques et la création de ‘pseudo-événements’ par le monde du marketing qui sont autant d’interférences. Sans compter les défis posés par le monde technologique avec la fragmentation des audiences et la polarisation accrue.

Enfin, la vieille législation relative aux médias demande une révision profonde concernant la diffamation, la sédition et la publication de fausses nouvelles, entre autres. Il n’y a ni loi sur la liberté d’accès à l’information, ni code d’éthique pour toute la profession, encore moins de système d’auto-régulation par la presse malgré les recommandations des consultants Morgan et Robertson.

Paradoxalement, Maurice affiche une performance honorable dans les classements sur la liberté démocratique et la liberté de la presse. De plus en plus de citoyens participent aux débats dans la sphère publique, même si la qualité n’y est pas toujours. On peut globalement qualifier cette situation de ‘joyeux désordre’ avec aussi une grande pluralité de titres de presse virtuels ou non.

Pour compliquer les choses, Internet et les réseaux sociaux ont tout bouleversé. Tout le monde est un média en puissance. Les médias professionnels doivent alors lutter pour garder leur crédibilité auprès d’une audience de plus en plus ingrate et infidèle.

Mais tout le monde s’accorde à dire que la place du journalisme est centrale dans toute société dite démocratique. Si toute la presse disparaissait demain, s’ouvrirait alors un abîme qui engloutirait la liberté d’information et la démocratie. Il faut donc consolider cette presse pour qu’elle continue de nous permettre de vivre dans une société réellement libre.

Filed Under: Press, Society Tagged With: démocratie, histoire, liberté de la presse, maurice, media

Making sense of complexity during the Covid-19 pandemic

02/05/2020 By christina Leave a Comment

I recently came across this long article on The Atlantic:

Why the Coronavirus Is So Confusing. A guide to making sense of a problem that is now too big for any one person to fully comprehend

It is very long but very worth the read as it gives as exhaustive an overview as possible of all the issues related to communication and policy during the pandemic.

In case you want quick reads (but it is better to read the whole thing), I offer:

A detailed summary with highlights

An ‘extreme’ summary

 
Here’s the summary with highlights:

  1. We must distinguish between the virus and the disease which happens within a social context – Earlier instances of the term coronavirus are readily misconstrued. (…) The disease COVID-19 arises from a combination of the virus SARS-CoV-2 and the person it infects, and the society that person belongs to.
  2. There’s a deluge of publications and we need to spot errors – Scientists have published more than 7,500 papers on COVID-19. But despite this deluge, “we haven’t seen a lot of huge plot twists,”. Epidemiologists (…) have suddenly been thrust into political disputes. (…) “Some people are genuinely trying to help, but there’s also a huge amount of opportunism.” (…) Expertise is not just about knowledge, but also about the capacity to spot errors. (…) We hunger for information, but lack the know-how to evaluate it or the sources that provide it. (…) Bergstrom agrees that experts shouldn’t be dismissive gatekeepers.
  3. False expertise come with extreme overconfidence, mostly from male voices – A lack of expertise becomes problematic when it’s combined with extreme overconfidence, and with society’s tendency to reward projected confidence over humility. (…) Through attention, the media reward voices that are outspoken but not necessarily correct. Those voices are disproportionately male.
  4. Modern expertise tends to be deep but narrow and thus requires collaboration – The idea that there are no experts is overly glib. The issue is that modern expertise tends to be deep, but narrow. (…) In a pandemic, the strongest attractor of trust shouldn’t be confidence, but the recognition of one’s limits, the tendency to point at expertise beyond one’s own, and the willingness to work as part of a whole.
  5. To gain trust, provide full statements and do not hide uncertainties – “The fuller statements take longer to explain, but that’s how it is in outbreaks.” Inglesby says. “There’s a lot of uncertainty, and we shouldn’t try to tidy it up.” (…) The impulse to be reassuring is understandable, but “the most important thing is to be as accurate as possible,” Inglesby says. (…) If officials—and journalists—are clear about uncertainties from the start, the public can better hang new information onto an existing framework, and understand when shifting evidence leads to new policy. Otherwise, updates feel confusing.
  6. For audiences, sharing offers agency but we are drowning in too much information – Sharing offers agency. It allows people to collectively make sense of a situation riddled by anxiety and uncertainty. (…) Historically, people would have struggled to find enough information. Now people struggle because they’re finding too much. (…) It does not help that online information channels are heavily personalized and politicized, governed by algorithms that reward certain and extreme claims over correct but nuanced ones.
  7. The default media staccato rhythm intensifies uncertainty and drives people to misinformation – Rosen also argues that the media’s default rhythm of constant piecemeal updates is ill-suited to covering an event as large as the pandemic. “Journalists still think of their job as producing new content, but if your goal is public understanding of COVID-19, one piece of new content after another doesn’t get you there,” (…) Instead, the staccato pulse of reports merely amplifies the wobbliness of the scientific process, turns incremental bits of evidence into game changers, and intensifies the already-palpable sense of uncertainty that drives people toward misinformation.
  8. The audience needs to change: become more information literate and practise fact-checking – If the media won’t change, its consumers might have to. Starbird recommends slowing down and taking a moment to vet new information before sharing it.
  9. Pay attention to how data is gathered and do not treat models as crystal ball – The means of gathering data always complicate the interpretation of those data. (…) The numbers I see say as much about the tools researchers are using as the quantities they are measuring. (…) If measuring the present is hard, predicting the future is even harder. The mathematical models that have guided the world’s pandemic responses have been often portrayed as crystal balls. That is not their purpose.
  10. Prevention is better though not sexy – “There are two lessons one can learn from an averted disaster,” Tufekci says. “One is: That was exaggerated. The other is: That was close.”
  11. The narrative is more complex than we think: we built a world that is prone to pandemics yet not ready to face them –The coronavirus not only co-opts our cells, but exploits our cognitive biases. (…) We crave simple narratives, but the pandemic offers none. (…) And the desire to name an antagonist, be it the Chinese Communist Party or Donald Trump, disregards the many aspects of 21st-century life that made the pandemic possible: humanity’s relentless expansion into wild spaces; soaring levels of air travel; chronic underfunding of public health; a just-in-time economy that runs on fragile supply chains; health-care systems that yoke medical care to employment; social networks that rapidly spread misinformation; the devaluation of expertise; the marginalization of the elderly; and centuries of structural racism that impoverished the health of minorities and indigenous groups. It may be easier to believe that the coronavirus was deliberately unleashed than to accept the harsher truth that we built a world that was prone to it, but not ready for it.
  12. The end of its journey and the nature of its final transformation will arise from our collective imagination and action. And they, like so much else about this moment, are still uncertain.

And here’s an ‘extreme’ summary:

  1. We must distinguish between the virus SARS-CoV-2 and the disease Covid-19 which happens to individuals but within different social contexts.
  2. There has been a deluge of scientific publications and we need to spot errors coming from genuine mistakes or mere opportunism. False expertise comes with extreme overconfidence, specially from male voices.
  3. Modern expertise tends to be deep but narrow and thus requires collaboration.
  4. To gain trust, decision-makers and media need to provide full statements and highlight current uncertainties. The default media staccato, piece-meal, sensationalistic rhythm intensifies uncertainty and mistrust and thus drives people to misinformation.
  5. Sharing offers agency but we are drowning in too much information. The audience needs to change: become more information literate and practise fact-checking.
  6. We must pay attention to how data is gathered and not treat mathematical models as crystal balls. We have no awareness about disasters that were averted such as the Y2K bug because prevention is not sexy but it is still better than cure.
  7. Don’t play the blame game. The narrative is more complex than we think: we all built a world that is prone to pandemics (with onslaughts against nature, health, care, local micro-industry, information, expertise, minorities) yet we’re not ready to tackle their consequences
  8. The end and the nature of the final transformation will be determined by our collective imagination and action which are also still uncertain.

Filed Under: Information, Policy, Society Tagged With: audience, collaboration, complex narrative, coronavirus, covid-19, data, expertise, literacy, media, prevention, trust

La communication en temps de crise

12/04/2020 By christina Leave a Comment

Article paru dans Le Défi Plus le 4 avril 2020

Voici les questions de la journaliste et les réponses originales que j’ai données.

Pourquoi la communication est-elle importante dans la gestion de crise?
Elle est cruciale en temps de crise afin de faire passer les informations sans aucune ambiguïté et rapidement entre tous les groupes d’acteurs concernés et aussi à tout un peuple surtout si on veut que ce peuple collabore pleinement. Il ne s’agit plus ici de dorer ou redorer l’image de quelqu’un ou d’un groupe de personnes mais de s’assurer que la crise soit bien gérée. La communication doit être un outil et pas une fin en soi. Un outil au service de la nation dans le cas présent.

Dans quelle mesure Maurice a-t-elle pu gérer cela correctement?
En ce qu’il s’agit de la communication vers la masse: elle a été en dents de scie avec des ‘ups and downs’. Il y a eu de très bonnes séances de communication et des moins bonnes. Mais, j’ai le devoir de dire que, dans la situation actuelle de crise extrême où nous sommes arrivés, tout conseiller en communication qui n’écoute pas ou ne comprend pas les experts, surtout les scientifiques, ne pourra donc pas faire passer les messages les plus importants. Un communicant n’a qu’une seule fonction en temps de crise: faire passer le message des experts de façon claire. Il ne faut surtout pas tomber dans la facilité.
L’éthique doit primer. La communication en temps de crise n’est PAS une communication de paillette.

Quelles sont les recommandations d’amélioration en ce moment de crise?
Ecouter les experts (médecins, scientifiques, informaticiens, etc.) et ceux qui ont une vue d’ensemble.
Pratiquer la transparence totale, admettre les erreurs, en tirer les leçons, consolider ses propres compétences.
Ne pas oublier que chacune de nos actions d’aujourd’hui vont déterminer l’avenir de notre pays.

Filed Under: Academia, General, Information, Mauritius, Policy, Society Tagged With: Covi, Crisis communication, Crisis management

Fake news: comment les repérer?

09/04/2020 By christina Leave a Comment

J’ai récemment donné deux interviews dans la presse sur les ‘fake news’. Voici les questions des journalistes et les réponses originales que j’ai données.

Pour Amy Kamanah (Article paru dans 5 Plus Dimanche le 29 mars 2020)

Comment les repérer? Comment faire la différence entre une vraie et une fausse nouvelle? Vos conseils

Avant de partager quoi que ce soit et donc potentiellement participer à la distribution de fausses nouvelles ou des nouvelles approximatives, il faut se poser plusieurs questions:

  • Qui est l’auteur original de l’information?
  • Quelles sont ses motivations pour partager cette information?
  • Il y a-t-il une logique solide dans le contenu de l’information?
  • Quelles sont les sources utilisées par l’auteur? Comment ont-elles été obtenues?
  • L’information suscite-t-elle des émotions fortes? Si oui, c’est souvent un signe qu’il s’agit de sensationnalisme pour vous pousser à partager l’information.
  • Il y a-t-il d’autres sources différentes et crédibles qui donnent la même information?
  • Est-ce que les photos soi-disant originales ont déjà été utilisées ailleurs pour un autre sujet ou une date antérieure?

Il faut aussi:

  • Ne pas se fier uniquement au titre, au résumé et à l’illustration car il peut y avoir décalage avec le contenu détaillé. Certains font du sensationnalisme et du clickbait pour gonfler leur audience.
  • Lire et relire attentivement tout le contenu. Comprendre le tout dans le détail.
  • Si l’information cite des sources expertes, chercher les sources scientifiques publiées concernant le sujet et vérifier si ces sources sont vraiment expertes (par exemple leurs publications scientifiques et les articles crédibles qui les citent).
  • Se méfier si on vous demande de partager sous le prétexte que les autorités/médias/experts nous cachent cette information.
  • Se méfier si le texte comporte des fautes et beaucoup de majuscules et des points d’exclamation.

Pour Jane Chamroo (Article paru dans Le Défi Quotidien le 3 avril 2020)

Comment faire pour reconnaître les Fake news? 

Il faut se poser de multiples questions. Si l’information suscite des émotions, il faut s’en méfier car les ‘fake news’ cherchent surtout à créer de l’émotion et donc l’impulsion de repartager l’information tout de suite. Il faut se demander qui est l’auteur de l’information et quelles sont ses motivations potentielles. Ensuite, il faut lire et relire le contenu pour en comprendre tous les éléments. Il ne faut surtout pas lire uniquement les titres ou les résumés qui peuvent être trompeurs car certains médias les utilisent pour du ‘clickbait’ et cherchent surtout à gonfler leur audience. Il faut aussi se demander quelles sont les sources utilisées pour écrire l’article et comment l’information a été obtenue. Idéalement, on doit également contre-vérifier l’information en la croisant avec d’autres sources et d’autres médias.

Y a t-il des techniques en particulier pour être un fact-checker ?

Oui, nous avions d’ailleurs organisé un atelier de fact-checking avec Africa Fact Check l’an dernier pour une vingtaine de journalistes. Il y a des méthodes et des outils pour vérifier les informations de différents types que ce soit des chiffres, des images ou des vidéos. Par exemple, on peut retracer la source originale d’une photo avec des outils tels que TinEye ou RevEye pour savoir si elle n’est pas juste une reprise d’une vieille photo pour illustrer un pseudo-événement contemporain.

Comment lutter contre les fake news ? 

C’est une lutte importante mais très difficile car l’être humain adore partager des informations y compris la rumeur depuis la nuit des temps et les réseaux sociaux ne font qu’amplifier ce phénomène en rendant les choses virales très rapidement. Il faut donc que les plateformes aient un meilleur contrôle de la situation, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui en dépit de leurs efforts en ce sens. Le danger c’est d’aller vers l’autre extrême qui est celui de la censure et du politiquement correct au détriment de la critique intelligente et de l’humour qui sont bien nécessaires dans une société libre. Je crois que la responsabilité doit donc être partagée avec tous les acteurs principaux concernés: les plateformes, les médias producteurs de contenus, les décideurs politiques mais aussi et surtout les citoyens. Il y a un gros travail de ‘media literacy’ à faire. Il faut s’éduquer à une bonne hygiène informationnelle tout comme nous prônons une bonne hygiène alimentaire.

Y a t-il des outils gratuits en ligne pour identifier les Fake News ?

Oui, il y a bon nombre d’organisations qui se spécialisent dans la détection des ‘fake news’. On peut citer par exemple FactCheck.org, AFP Fact Check, PolitiFact, Les Décodeurs du journal Le Monde et Africa Fact Check entra autres.

Quels effets, selon vous, peuvent avoir les Fake news sur la population ? (surtout avec l’hystérie liée au coronavirus)

Les ‘fake news’ peuvent créer de l’angoisse, mener des gens à prendre des décisions irrationnelles, semer la panique, créer de la méfiance voire la violence entre les groupes ou et même déstabiliser une société.

Filed Under: Information, Mauritius, New Media, Press, Society Tagged With: fact-checking, fake news, misinformation, social media

A proposal for a booking and shopping process for supermarkets during the COVID-19 crisis in Mauritius

30/03/2020 By christina Leave a Comment

Avinash and I have been thinking a bit about how to make sure people respect social distancing when supermarkets open in a few days. Click on the link below to see what we have come up with.

We are interested in receiving constructive criticism

A proposal for a booking and shopping process for supermarkets during the COVID-19 crisis in Mauritius

Filed Under: Mauritius, Society, Technology Tagged With: covid-19, Mauritius, pandemic, safety, shopping, supermarket

Guide pour le shopping pendant la pandémie – version FR

24/03/2020 By christina 2 Comments

Précautions à prendre lorsque vous allez au supermarché afin de ne pas contracter ou transmettre le virus.

Avant d’y aller:

  • Préparez une liste complète.
  • Couchez la liste sur du papier et préparez un stylo ou un crayon que vous pourrez jeter avec la liste (sinon désinfectez-le).
  • Organisez votre liste en tenant compte de l’organisation des rayons (essayez de les visualiser) pour pouvoir respecter le tracé.
  • Si possible, achetez des provisions pour les parents ou voisins âgés ou malades afin qu’ils n’y aillent pas (parlez-leur au téléphone).
  • Prévenez-les que vous laisserez tout sur le pas de leur porte et qu’ils ne doivent pas sortir vous parler.
  • Demandez-leur de prendre toutes les précautions possibles avec les sacs (par exemple, utiliser des gants ou des sacs en plastique jetables pour toucher les sacs de provision – voir plus bas).
  • Achetez des quantités raisonnables selon les instructions des supermarchés (certains ne permettent que 3 exemplaires par produit de nécessité par personne).
  • Préparez vos pièces de Rs 5 ou de Rs 10 pour le caddie. Il est probable que les supermarchés ne puissent changer votre monnaie.
  • Préparez une table devant votre porte pour y placer les produits à votre retour.

Devant le supermarché

  • Mettez votre masque. Si vous avez des gants, mettez-les. Attention au gaspillage car les professionnels de santé en ont le plus besoin. Fabriquez un masque si vous n’en avez pas.
  • Dès que vous commencez à toucher le caddie, ne touchez absolument pas votre visage, en particulier votre bouche, votre nez et vos yeux.
  • S’il y a une file d’attente, gardez la distance sociale avec les autres (au moins un mètre).
  • Soyez patient. On est tous logés à la même enseigne.
  • Si possible, ne sortez pas votre téléphone afin qu’il ne soit pas infecté.

Au supermarché:

  • Conformez-vous à votre liste. Prenez uniquement ce dont vous avez besoin.
  • Respectez toujours la distanciation sociale (au moins un mètre).
  • Respectez les employés de supermarché. Ils prennent des risques en venant travailler pour vous. Ne les approchez pas et ne les harcelez pas.
  • Si un produit n’est pas disponible, tant pis. Si vous avez une marque alternative, prenez-la.
  • Si possible, n’utilisez pas votre téléphone.
  • Triez les produits par famille et mettez-les dans des sacs différents.
  • Si possible, payez par carte bancaire.

Au retour:

  • Mettez votre liste et le stylo ou le crayon à la poubelle.
  • Essayez de vous nettoyer les mains avec du gel nettoyant ou bien lavez-les bien.
  • Si vous avez fait des provisions pour d’autres personnes, laissez ces provisions sur le seuil de leur porte.
  • N’entrez pas chez eux.
  • Quand vous rentrez, laissez tout dehors sur la table.
  • Laissez dehors vos savates ou chaussures et jetez votre masque et vos gants.
  • Si possible, quelqu’un de la famille sort avec des gants sans s’approcher de vous.
  • Allez vous doucher pendant que cette personne s’occupe des provisions.
  • Il/Elle transfère les produits périssables au réfrigérateur.
  • Utilisez un chiffon imbibé de javel dilué pour nettoyer les produits.
  • Lavez vos vêtements.

Click here for the English version

Klik isi pou version an Kreol Morisien

Filed Under: Uncategorized Tagged With: coronavirus, covid-19, protection sanitaire, shopping, supermarché

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