• Skip to primary navigation
  • Skip to main content
  • Skip to primary sidebar

Christina Meetoo

On Media, Society and Mauritius

  • About me
  • My research and publications

Uncategorized

Il y aura un tri malgré la gratuité de l’enseignement supérieur

10/01/2019 By christina Leave a Comment

Article publié le 9 janvier 2019 par Jean Claude Dedans dans Le Défi

Si elle accueille favorablement la décision du gouvernement d’introduire la gratuité de l’enseignement supérieur, Christina Chan-Meetoo, Senior Lecturer à l’Université de Maurice, explique qu’il y aura inévitablement un tri parmi les postulants et que seuls les meilleurs y auront accès.

« L’université n’est pas une continuation ou une extension du collège »

Le Premier ministre, Pravind Jugnauth, a annoncé que l’enseignement supérieur sera gratuit à partir de la prochaine rentrée universitaire. Qu’en pense la Lecturer que vous êtes ?
Cette mesure sera un soulagement financier pour beaucoup de familles, surtout celles au bas de l’échelle. C’est une mesure populaire. J’accueille également l’idée de ne pas faire payer les étudiants à temps partiel, de même que ceux de l’UTM, de l’UoM et des polytechniques.

Est-ce que les universités publiques pourraient accueillir autant d’étudiants, car il y aura un ‘rush’ ?
Depuis quelques années, le nombre d’étudiants est en baisse à l’Université de Maurice avec le déclin démographique. Tout le monde pense que le nombre d’admis va augmenter avec cette mesure, ce qui ne sera pas le cas. Par exemple, pour le département de la communication, on recrute 60 étudiants sur 200 demandes. On en prend les meilleurs, choisis à travers un logiciel.

Il y a donc un tri qui se fera ?
Absolument, il y aura un tri malgré la gratuité. Si un étudiant n’a pas les qualifications et les normes requises, il est rejeté. C’est pour cela que je conseille aux étudiants, qu’aussitôt leurs résultats de HSC obtenus, qu’ils viennent au ‘job fair’ à l’UoM ou dans d’autres universités publiques, comme cela ils pourront voir, selon leurs résultats, quelle filière choisir. Parce que, selon leurs résultats, ils ne pourront choisir une filière qui ne correspond absolument pas à leurs résultats. Maintenant, pour la filière communication, si un candidat se désiste sur les 60 admis, on prend le candidat qui suit sur la liste du logiciel. À l’UoM, tout est fait dans la transparence totale, les plus méritants sont choisis.

Si un étudiant choisit une matière dans laquelle il veut faire carrière mais que ses résultats ne correspondent pas, que faire ?
Il y a différents cours, certains exigent d’excellents résultats, d’autres sont moins contraignants. De ce fait, l’étudiant, quand il postule, doit se digérer vers des filières qui correspondent avec ses résultats.

Mais s’il y a une filière qu’il veut absolument poursuivre et que les exigences académiques ne correspondent pas à ses résultats ?
Il y a diverses combinaisons et l’étudiant doit pouvoir choisir la bonne filière et s’il insiste pour en adopter une dans laquelle il se sent à l’aise mais que ses résultats ne lui permettent pas d’y avoir accès, je lui conseille de refaire son HSC et de consolider ses bases pour pouvoir être accepté par la suite à l’université. Il faut nécessairement construire ses bases et ne pas insister coûte que coûte.

Avoir des étudiants avec une base dite faible, est-ce un problème ?
Pour nous les lecturers, avoir des étudiants qui n’ont pas le niveau, même basique, c’est compliqué, je dois l’admettre.

Se dirige-t-on vers un nivellement vers le bas avec cette gratuité de l’enseignement supérieur ?
Pas nécessairement. Ce qu’il faut c’est une responsabilisation des étudiants. Il faut que les parents investissent dans les livres, que les jeunes continuent de parfaire leurs connaissances générales en ligne. Il faut que les étudiants et les parents sachent que l’université n’est pas une continuation ou une extension du collège.

« Avoir des étudiants qui n’ont pas le niveau, même basique, c’est compliqué »

La base académique est-elle essentielle ?
Il y a beaucoup de travail à faire. Il y a des jeunes qui apprennent d’eux-mêmes, alors que d’autres restent dans leur cocon familial. Il y a une masse très passive qui se gave de réseaux sociaux.

Peut-on dire qu’on a une pauvreté dans la qualité de certains de nos étudiants, qui se voient déjà universitaires avec la nouvelle mesure du gouvernement ?
Le problème se situe à plusieurs niveaux. Il faut combattre cette pauvreté intellectuelle. Tout le monde a le même potentiel intellectuel, il faut juste savoir le développer. Il faut responsabiliser les jeunes, leur faire savoir comment développer leur quotient intellectuel, comment canaliser leurs ressources. Il est dommage que certains, dans la société dans laquelle on vit, pensent que tout devrait leur être offert sur un plateau.

On revient à la question de tri : ne serait-ce pas une discrimination ?
Si on augmente le nombre d’étudiants, il va falloir augmenter le budget des universités, d’autant que les ‘fees’ seront désormais gratuits.

Un étudiant avec un résultat de 3E en HSC n’aura-t-il pas le droit d’intégrer une université publique ?
Je serais personnellement indignée d’avoir à accepter un étudiant avec un HSC de 3E, juste parce que l’enseignement supérieur sera gratuit à partir de cette année. Jusqu’à maintenant, l’admission s’est effectuée selon les résultats. Les plus méritants seront admis selon les cours auxquels ils ont fait la demande.

Les détails ne sont pas encore fournis, y aura-t-il débat par la suite ?
Les cours jusqu’à la licence seront gratuits, dépendant des compétences académiques de l’étudiant, quel que soit son âge, selon ce que j’ai appris. Attendons les détails pour en dire davantage. Puis, où caser ces diplômés par la suite ?

Filed Under: Uncategorized

Réseaux sociaux : Nouvelles réglementations – Christina Meetoo : «Il faudrait plutôt remettre à jour les lois existantes»

15/11/2018 By christina Leave a Comment

https://defimedia.info/reseaux-sociaux-nouvelles-reglementations-christina-meetoo-il-faudrait-plutot-remettre-jour-les-lois-existantes
Réseaux sociaux : Nouvelles réglementations – Christina Meetoo : «Il faudrait plutôt remettre à jour les lois existantes»
12 NOVEMBRE 2018

PAR RIZWAAN KHODABUX
Contact:
Christina Meetoo
L’amendement apporté à la « Judicial and Legal Provision Act » pourrait s’avérer dangereux, si un gouvernement décidait de régler ses comptes avec ses adversaires. Cependant, Christina Meetoo, Senior Lecturer en communication et média à l’université de Maurice, pense que ce genre de situation est peu probable à Maurice. Même si elle avoue ne pas comprendre la motivation et la précipitation du gouvernement.

« On peut mettre toutes les lois que nous voulons, si une personne n’adopte pas de bonnes manières dans sa vie de tous les jours, il aura tendance à se lâcher lorsqu’il est en ligne »

Comment accueillez-vous la décision d’amender la « Judicial and Legal Provision Act » ?
À la requête du bureau de l’Attorney General, la Law Reform Commission a entrepris une étude comparative sur les lois de différents pays régissant les faux profils, les fausses nouvelles et d’autres pratiques pouvant potentiellement être nuisibles sur les réseaux sociaux. C’était bien documenté et des recommandations intéressantes ont aussi été faites. Ce qui m’étonne, c’est d’une part, la précipitation entourant les amendements apportés à la Judicial and Legal Provision Act, qui n’est qu’un paragraphe parmi tant d’autres amendements proposés. D’autre part, il semblerait que les recommandations du rapport de la Law Reform Commission n’ont pas été prises en considération. Je ne comprends pas sa motivation. Cela me paraît un peu odd.

Faudrait-il une loi pour réglementer commentaires et opinions sur les réseaux sociaux ?
Pas une loi comme telle, mais il aurait fallu plutôt remettre à jour les lois existantes. Je ne suis pas légiste, mais les propositions faites par la Law Reform Commission étaient intéressantes. Elle a souligné qu’il existait déjà des provisions dans d’autres lois pour interdire les délits sur la Toile, telle que la child pornography, mais sans pour autant spécifier que cela concernait les délits commis par voie électronique.

On change quelques mots çà et là et le tour est joué ?
Les lois à elles seules ne suffisent pas. Il y aura toujours des personnes qui iront à l’encontre de celles-ci, que ce soit par ignorance ou parce qu’elles savent que ce serait compliqué pour quelqu’un d’engager des poursuites contre eux. Il aurait fallu éduquer la population sur le Digital & Media Literary et l’éducation civique qui vont de pair avec ces amendements. On peut introduire toutes les lois que nous voulons, si une personne n’adopte pas de bonnes manières dans sa vie de tous les jours, il aura tendance à se lâcher lorsqu’il est en ligne. Il aura le sentiment que ce ne sera pas facile de le retracer, ce qui n’est pas faux. La difficulté, surtout, c’est comment appliquer les lois mauriciennes sur des sites ou des contenus qui se trouvent sur des serveurs à l’étranger.

Vous voulez dire que pour le cas de Facebook, par exemple, cette loi serait inefficace ?
C’est plus une mesure dissuasive qu’autre chose. Peut-être que certaines personnes vont y penser à plusieurs fois avant de mettre un commentaire ou poster des choses. Ce enn tipe komsi pe fer per. Mais dans la réalité, ce serait compliqué. S’il fallait vraiment remonter jusqu’aux auteurs des posts contenant des faussetés ou diffamatoires et qui vont à l’encontre de nos lois, nous nous retrouverons avec des centaines, voire des milliers de cas sur les bras. Cela dit, cette loi peut s’avérer dangereuse si un gouvernement quelconque l’utilise pour régler ses comptes avec ses adversaires politiques.

Mais aussi les opposants au gouvernement et les médias, n’est-ce pas ?
Soyons honnête. à l’exception des années 70, il n’y a pas eu, au cours de ces dernières décennies à Maurice, de persécution contre des médias par un gouvernement comme dans certains pays. La majorité des politiciens ont des affinités avec certains membres de la presse. Il y a eu des incidents, certes, mais c’est plus des actes irréfléchis qu’autre chose.

Qu’est-ce qui devrait être permissible et qu’est-ce qui ne devrait pas l’être ?
Les lois font déjà mention de tout ce qui n’est pas permissible : Public Offence, incitation à la haine raciale, diffusion de fausses nouvelles, diffamation etc. Ce qu’il faut, c’est les remettre à jour, les harmoniser, revoir leur formulation et les pénalités prévues par la loi. C’est d’ailleurs ce que préconise le rapport de Geoffrey Robertson, mais qui a, malheureusement, fini au fond d’un tiroir. Aussi, il faut regarder les lois dans leur ensemble, mais à Maurice, c’est plus get enn tibout parsi, enn tibout parla.

êtes-vous d’accord avec ceux qui disent que ces amendements portent atteinte à la liberté d’expression ?
Tout dépendra de sa mise en application, car il faut savoir ce qu’ils veulent dire par annoyance, humiliation, etc. Actuellement, c’est trop vague. Ce qui aidera aussi, c’est lorsqu’il y aura des test cases en cour. C’est à ce moment-là que nous saurons comment les cours de justice vont juger ces cas. La cour devra prendre en considération cette nouvelle loi, tout en tenant compte des dispositions de la Constitution qui garantissent la liberté d’expression et celle de l’information.

Mais ne pensez-vous pas que les internautes vont hésiter à s’exprimer librement, lorsqu’ils sont contre une décision gouvernementale ou contre les propos ou actions d’un ministre ?
Oui et non. Pour le commun des mortels, peut-être que cela aura un effet dissuasif, mais pour ceux qui sont engagés dans des luttes, je ne pense pas que cette loi va les freiner dans leur démarche.

La liberté d’expression signifie-t-elle qu’on peut tout dire ?
Bien sûr que nous ne pouvons pas tout dire. Cependant, il y a certaines choses que je devrais pouvoir dire. À travers la caricature, par exemple, ou encore une émission satirique. Je dois néanmoins informer qu’il s’agit d’une caricature ou d’une émission satirique. Mais là encore, il ne faut pas tomber dans l’excès.

« Nous ne savons pas communiquer. Nous accumulons des frustrations, que nous libérons sur la Toile. Là encore, je crois sincèrement que l’éducation civique est importante »

Ce qui est, bien sûr, subjectif..
Mais tout est subjectif. Ce qui est acceptable aujourd’hui ne l’était pas hier et ce qui était acceptable hier ne l’est pas aujourd’hui. Mais il y a ce que nous appelons le collective common sense, qui fait que nous sommes tous plus ou moins d’accord sur certaines choses. C’est juste que parfois, lorsque nous sommes sur la Toile, nous oublions ce common sense.

Justement, il semblerait que c’est plus facile de faire des commentaires derrière un écran ?
Effectivement. Nous nous sentons intouchables derrière notre écran. Le problème, c’est que, des fois, nous avons tendance à faire des commentaires sans pour autant prendre en compte que cela pourrait porter atteinte à quelqu’un d’autre. Mais viendra un jour où tout ce qui se fera se saura. Tout pourra être retracé facilement. C’est juste qu’à Maurice, nous n’avons pas encore les compétences techniques nécessaires pour le faire. Mais imaginons que les autorités compétentes fassent l’acquisition d’un logiciel qui leur permet de le faire, ce sera alors un jeu d’enfant.

Pourquoi ce besoin irrésistible de critiquer, d’exprimer sa haine, son désaccord ?
Le problème, c’est que nous ne savons pas communiquer. Souvent, nous ne sommes pas francs dans la vie réelle envers les personnes que nous côtoyons. Nous accumulons alors des frustrations, que nous libérons sur la Toile. Là encore, je crois sincèrement que l’éducation civique est importante.

La Civic Education serait alors le remède miracle ?
La Civic Education, dès l’enfance, à l’école est une des solutions. Cependant, pas dans le sens What is civic education ?, mais une qui soit ventilée à travers toutes les matières enseignées. À cet effet, nous sommes très archaïques dans la manière à laquelle se déroulent nos classes. L’enseignant dispense le cours, l’élève écoute et répond que lorsqu’une question lui est adressée. Or, il aurait fallu plus de travail d’équipe entre les élèves, plus d’échanges et des débats d’idée. C’est ainsi qu’ils pourraient mieux s’exprimer, de même qu’à travers des présentations devant la classe. Je trouve cela horrible qu’un enfant puisse passer toute sa scolarité, de Grade 1 au HSC, sans avoir eu l’opportunité de faire une présentation devant la classe.

Est-ce que les réseaux sociaux favorisent les bons débats ou c’est que du palabre ?
Il y a effectivement des commentaires ou des posts publiés, mais sans aucune réflexion derrière. Il n’y a pas de débat d’idées. C’est souvent pour se promouvoir se vanter. ‘J’ai fait ceci, j’ai fait cela… J’ai rencontré untel, j’ai mangé ceci’. Il n’y a aucun partage d’idées. Et souvent, lorsqu’il s’agit d’un partage d’idées, c’est en fait une idée qu’on cherche à imposer. ‘Mon idée est la meilleure !’ Dans ce pays, tout le monde sait tout sur tout et théoriquement, nous sommes le meilleur pays au monde !

Mais parfois, lorsqu’un internaute essaie de lancer un débat, il est tourné en dérision. Ce qui est loin d’être encourageant, vous en conviendrez !
Les dérapages sont légion sur la Toile. Autant en face-à-face, nous sommes peu bavards – d’ailleurs, lorsque nous entrons dans un ascenseur, il n’y a même pas de bonjour, de sourire ou ne serait-ce qu’un croisement des yeux – autant sur la Toile, nous sommes comme des « déchaînés ». Bien sûr, on parle d’une poignée de personnes, mais le problème, c’est qu’ils sont très visibles, ils polluent les espaces et cela devient malsain.

Outre les commentaires et opinions, il y a aussi le partage de photos/vidéos. Une voiture mal garée et le couperet tombe..
C’est un problème aussi, car c’est une forme de voyeurisme. Les critiques sont gratuites et parfois, nous en arrivons à des conclusions qui ne sont pas forcément les bonnes. Les médias aussi sont concernés. Il n’est pas rare que des photos d’une personne impliquée dans un fait divers soient publiées dans les journaux ou qui soient reprises sur les sites d’informations.

Filed Under: Uncategorized

Mauritius turns 50: How far has it come?

21/03/2018 By christina Leave a Comment

https://www.dw.com/en/mauritius-turns-50-how-far-has-it-come/a-42937614
Mauritius turns 50: How far has it come?
Mauritius is marking 50 years of independence. The island nation is seen as a success story but the celebration is marred by a political scandal which may cause the country’s president to step down.

Customers wait in line to buy fruit
The flags are up and buildings decorated and lit in national colors for the 50th anniversary of independence. The island nation of 1.2 million people is seen as one of Africa’s most stable in terms of peace, politics and the economy. “Mauritius is an African success story,” said Alex Vines who heads the Africa Programme of the London-based think tank Chatham House. Mauritius has topped the Mo Ibrahim index, which ranks countries according to governance indicators, for the last five years. On the US-based Freedom House index, it ranked first in terms of political rights and second on civil rights.

Mauritius’ festive mood was, however, slightly subdued by the country’s current political scandal. On Friday, March 9, the country’s prime minister, Pravind Jugnauth, announced that the president, Ameenah Gurib-Fakim, would step down in the coming days following a financial scandal. She was accused of having used a credit card from a London-based Planet Earth Institute to buy clothes, jewelry and other items. Gurib-Fakim said that she had refunded all the money.

Aside from this most recent scandal, Mauritius has had little in terms of political crises since independence in 1968. “There have been changes of government fairly regularly and co-habitation between parties and alliances, so it has not been so marked by the long-standing big-man politics that we have been seen on continental Africa and there’s also been more tradition of political pluralism,” explained Vines.

Grand Baie Beach lined with palm trees
Mauritius economy relies largely on tourism and is known to be a tax haven

From a sugarcane economy to a multi-ethnic nation

Mauritius was uninhabited when Portuguese sailors established a base there in 1507. Arab and Greek sailors may have discovered it even earlier. The Dutch, the French and the British controlled the island over the following centuries. The British and French brought slaves and laborers from other countries to the island to work on the country’s sugar plantations.

After several rebellions against slavery, the practice was abandoned in 1835 but the descendants of slaves and slave owners remained. Today Mauritians of Indian descent, many of whom are Hindus, make up about 70 percent of the population. Around 30 percent, the Creoles, are of mixed African and Indian descent.

Christina Meetoo, a lecturer at the University of Mauritius, thinks the multi-ethnic population is an aspect that the country could improve on. “One problem we have to come to terms with is our national identity. Mauritius has this unique characteristic of having different ethnic and religious groups and sometimes it is difficult to navigate this,” she said. “We do make sure that everybody finds a place in the society in an inclusive manner and that there is better equality among the different components of society.”

According to Vines, one point of growing tension lies between the island’s Hindu majority and the Muslim minority. But, he notes, the problem is being managed better than in many other countries.

Mauritius Port Louis Straßenszene
Different languages, religions and ethnicities are a trade mark of the capital Port Louis as seen in the 1950s

Economic divide

Another social divide lies in the country’s economy. With a per capita annual income of €7,800 ($9,627), Mauritius is one of Africa’s top earners and a middle-income country. Most of the money comes from tourism and financial services – this island has made a name for itself as a tax haven. But not everyone benefits from this.

“There is growing youth unemployment and particularly inequality,” said Vines. “The growth rates of the Mauritian economy have been quite impressive; there have been some winners, but also lots of losers, so the middle class has felt squeezed.”

At the same time, the state itself is finding it more difficult to support these people. “We have a welfare system that we all want to maintain, we have a free educational system, we have free healthcare, free transport for those going to school as well as for the old people,” said Meetoo. “But how do we balance that with the fact that we don’t have sufficient revenue for the state to compensate that, so the deficit keeps growing.”

Should Mauritius not manage to solve these problems, new issues might arise. A small number of Mauritians have even joined the IS terror group. “These are signs that some of the global problems have also reached Mauritius,” said Vines.

Filed Under: Uncategorized

Jouets de Noël : à quoi servent-ils?

23/12/2017 By christina Leave a Comment

https://defimedia.info/jouets-de-noel-quoi-servent-ils – Christina Chan-Meetoo : «Les téléphones intelligents peuvent être utilisés pour stimuler l’intelligence»

21 DÉCEMBRE 2017

PAR PRADEEP DABY
Contact:
Les jouets à l’effigie des super héros ont la cote de nos jours.
Est-ce que les jouets exercent le même attrait sur les enfants qu’autrefois ? Est-ce que ces derniers les attendent avec le même intérêt ? Ce sont les deux questions, parmi d’autres, que Le Défi Économie a posées à un importateur et à l’universitaire Christina Chan-Meetoo, qui répond également comme mère de famille.

Deux événements ont toujours conféré à la fête de Noël son cachet magique : la messe de minuit, dans la nuit du 24 décembre, célébrant la naissance de Jésus Christ, et la « découverte » des cadeaux au pied du sapin par les enfants à leur réveil le lendemain. Les deux événements ont perdu de leur importance. Mais c’est sans aucun doute celui relatif aux cadeaux qui a le plus contribué à enlever à la fête sa dimension féerique.

Finies les références au cow-boy, avec la ceinture au pistolet, le stetson pour les garçons, et chez les filles les poupées Barbie n’ont plus le même attrait. « C’est l’époque qui a changé, car les jouets ont toujours été le reflet des tendances culturelles qui sont fixées aux États-Unis. Dans les années 60-70, le héros dans le western a été le modèle des garçons alors que les poupées avaient la cote chez les filles. C’est le moderne occidental qui a toujours imposé ses modèles culturels. Aujourd’hui, ceux-ci sont incarnés par le monde du showbiz et fortement relayés par lnternet», explique Alain Fok Chak, le directeur marketing de Wing Tai Chong.

L’heure est au triomphe des super-héros, dont les exploits ont été décuplés par les producteurs américains grâce aux moyens énormes mis dans les films. Mais ces productions ne se limitent pas qu’à la diffusion à l’écran, elles sont servies par une campagne publicitaire avec des gadgets à l’effigie du super-héros. « Ce sont ces gadgets qui influencent les petits, au même titre que le film». Comme la culture américaine est internationale, ces gadgets, confectionnés en masse en Chine et objets de contrefaçon comme tout produit très demandé, sont invariablement commercialisés à Maurice.

« Il faut aussi compter sur les chaînes satellitaires qui constituent un relais très important comme influence auprès des enfants », fait ressortir Alain Fok Chak.

Est-ce que les jouets, à l’ère de l’informatique et de la connexion internet, sont en train de rendre les enfants individualistes, en rétrogradant, voire « ringardisant » les jeux de société qui avaient l’avantage de rassembler parents et amis autour du Monopoly, par exemple ? « Si cela s’avère, ce sera une menace réelle sur la société mauricienne qui a besoin de vivre ensemble, dans la solidarité et le partage. Si le jouet, qui a pour vocation première de distraire, se transforme en un objet qui enferme l’enfant, cela signifie qu’il est en train de le conditionner de manière négative », fait valoir Alain Fok Chak. Mais ce dernier ne désespère pas, car, dit-il, la technologie a encore des capacités pour se réinventer afin de concevoir des jeux en ligne qui réuniraient plusieurs personnes.

Quant aux jouets électroniques déjà présents à Maurice et dont les ventes risquent a coup sûr de se multiplier durant les prochaines années, il faut encore que les importateurs mauriciens se conforment aux normes internationales. Mais, ce pari est encore loin d’être gagné.

Christina Chan-Meetoo : «Les téléphones intelligents peuvent être utilisés pour stimuler l’intelligence»

Quelle est la fonction du jouet ? Revêt-il une dimension de classe ? Faut-il qu’il soit totalement ludique, pédagogique ou les deux ?
Le jouet peut remplir de multiples fonctions. On pense en premier lieu à la fonction ludique pour le plaisir et le divertissement de l’enfant. Il remplit aussi une fonction pédagogique, qu’on le veuille ou non. Dès sa naissance, l’enfant est exposé à de multiples stimuli qui lui permettent de se développer physiquement (motricité fine), mentalement (langage et mathématiques), créativement (imagination) et socialement (joie et partage). Les jeux et les jouets font partie de ces stimuli au même titre que les autres objets et êtres vivants qui l’entourent, à la différence qu’ils sont socialement marqués et magnifiés comme appartenant à la sphère enfantine (même si le monde contemporain intègre de plus en plus la notion de jeux et jouets pour adultes). Bien sûr, il y a différentes catégories de jouets pour les différentes tranches d’âge et, trop souvent, en fonction du genre et certains jouets sont plus pédagogiques que d’autres.

Le jouet est souvent investi d’une symbolique forte, car il est utilisé pour récompenser l’enfant sage ou pour témoigner de son amour envers l’enfant. La fête de Noël est synonyme de jouets pour les petits et cela peut donner lieu à des choix irrationnels, car les adultes pensent qu’il faut à tout prix donner de multiples jouets ou des jouets plus gros d’année en année sans penser à la qualité et à l’utilité, voire l’utilisation qui en sera faite. On serait effaré du nombre de jouets qui sont à peine utilisés par l’enfant au bout d’un mois et qui finissent aux oubliettes, ce qui représente un grand gâchis.

La dimension de classe est certainement présente dans l’achat et l’exhibition des jouets obtenus par l’enfant. Il y a des familles qui peuvent financièrement suivre les modes de nouveaux gadgets dans le cercle d’amis de leurs enfants et il y en a pour qui c’est une pression supplémentaire difficile à soutenir. Malheureusement, nous participons de plus en plus au phénomène de la gratification instantanée recherchée par nos enfants et, sans le savoir, nous participons ainsi à créer des adultes de demain qui seront impatients et probablement perpétuellement malheureux. Nous affichons aussi nos inégalités socio-économiques en opérant des comparaisons mentales entre les cadeaux obtenus par les enfants.

Le jouet tendra-t-il à devenir asexué au regard des objets technologiques, dont les téléphones dits intelligents ? Est-ce une bonne chose ?
La tendance est toujours la division sexuée pour les jouets traditionnels (poupées pour les filles vs fusils pour les garçons, sans parler des couleurs). Il n’y a qu’à voir les brochures et rayons des supermarchés en ce moment ! Mais c’est vrai que les objets technologiques tendent à estomper cette division en termes de hardware, même s’il peut y avoir des différences au niveau des jeux (jeux de combat pour les garçons vs jeux de cuisine pour les filles). C’est certainement une bonne chose que la division sexuée devienne moins marquée, car cette division a trop longtemps été tyrannique, enfermant les genres dans des cases simplistes et stéréotypées qui alimentent les problèmes de societé.

Il faut cependant trouver un juste milieu et permettre aux enfants d’être exposés à des stimuli divers (non seulement technologiques mais aussi environnementaux et sociaux). Les jouets traditionnels comme les objets technologiques, tels que les téléphones intelligents, peuvent être utilisés pour stimuler l’intelligence et la créativité des enfants, tout en étant ludiques si on sait pourquoi et comment on le fait.

Filed Under: Uncategorized

After Rutnah and Rahim, what next?

22/09/2017 By christina Leave a Comment

For those of you who have followed the political highlights in Mauritius, I believe that the lesson of the week is “Make haste slowly”. This is valid both for our politicians (“think twice before speaking nonsense”) and our media (“thoroughly investigate your sources before publishing”). As well as for ourselves, as commentators in the very public social media sphere. There’s always more than meets the eye. Both may have valid starting points (for one anger at press coverage, for the other incriminating evidence), but clearly both have failed to handle themselves properly.

In this age of quick bucks, quick communication, quick impact, quick everything, how can we build a sustainable livelihood together?

It is high time that the Morgan and Robertson reports be really examined with a level-headed, rational attitude.
For those who may not remember, Robertson made 3 broad recommendations:

  • Review of dated laws which affect the media (and communication in general) such as sedition, defamation, publication of false news.
  • Introduction of self-regulation of the media by a Media Commission under a revamped Media Trust
  • Introduction of Freedom of Information Legislation

The nitty-gritty details of some of his proposals may be subject to discussion but my personal opinion is that overall, these seem to be fair and balanced recommendations as they open the gates of FOI and advocate self-introspection for media.

Next week, there will be a launching of a report on access to information at the eLearning Africa Conference for the International Day for Universal Access to Information. I have contributed to the report for Mauritius and I can say that FOI seems to be on the way although more efforts need to be put in to lobby for it. Sooner or later, it will come because the State has made official commitments to the African Commission on Human and People’s Rights.

However, self-regulation does not seem to be on the agenda anywhere for the media. It is high time that it be.

To read more about FOI and media self-regulation:
Preliminary report by Geoffrey Robertson QC
Interview in Defi Media: Les politiciens et la presse jouent au muppet show
L’après Christiana Chery: pour une instance de co-régulation des médias
A Gender Code of Ethics for the Media
Media Ethics and Regulations. Insights from Africa
Some publications on FOI and media self-regulation
Workshop on Freedom of Information
Une interview non publiée sur la liberté d’information
Why do we need Freedom of Information?

Filed Under: Uncategorized Tagged With: ATI, FOI, Mauritius, media, Press, self-regulation

Marches and strikes : Is Mauritius adopting a protest culture?

21/08/2017 By christina Leave a Comment

https://defimedia.info/marches-and-strikes-mauritius-adopting-protest-culture
Marches and strikes : Is Mauritius adopting a protest culture?
14 AOÛT 2017

PAR NAFISSAH FAKUN
Contact:
PAR JAMEELA JADDOO
Contact:

Demonstrations, go slow, marches, strikes or hunger strikes, these events very often hit the headlines and become a major social issue. For every issue, people now take to the streets with posters and slogans to express their disagreement. Is Mauritius becoming a nation of protesters?

A protest is an expression of bearing witness on behalf of an express cause by words or actions with regard to particular events, policies or situations. Protests can take many different forms, from individual statements to mass demonstrations. For the past week, for almost every issue arising or policy adopted or law passed, we have witnessed waves of disagreements which resulted in protests. Famous examples include the construction of a hotel at La Cambuse, introduction of Biometric cards, the Jin Fei project, Albion project on petroleum hub, City Power project, Heritage City and Metro Express, among others.

Why is Mauritius being dragged into this culture of protest? Christina Meetoo, Lecturer at the University of Mauritius, reveals that one of the most remembered protests in Mauritius was against neo-colonialism just after independence when Princess Alexandra was visiting Mauritius and it included many young people and was led by Paul Bérenger as well as the Club des Étudiants Mauriciens. “There have been many forms of protest on various issues since then, mostly of a political nature or related to workers’ rights but lately, also geared towards ecological concerns. Some have been boosted by protests on the international scene such as the Arab Spring, the Occupy movements, the Greenpeace protests, etc. Others have been more motivated by very self-contained local concerns, such as that of the motorcycle riders against regulations on safety wear. There are also various levels of mobilisation, some small and uniting specific ethnic or geographic communities, others larger. But none have been really huge protest movements in terms of physical crowd sizes, although more people seem to be mobilising due to the reach of social networks.”

Similarly, trade Unionist Suttyhudeo Tengur explains that if there had not been a culture of protest embedded in every human being, the world would not have evolved and monarchies and other dynasties would have reigned supreme and as dictators. Any person who is not happy with any situation would likely protest to get satisfaction. “Talking about protest in Mauritius, it goes as far back as the creation of the island with different periods of protests, be it political or fight for the emancipation of workers through trade unions. It even dates before any political party took birth; the slaves, mostly of African origin and the coolies imported from India found ways and means to fight for their rights despite the domination of the sugar oligarchy. In the thirties, a weekly was published to push for workers rights. It was followed by the foundation of the Labour Party by Emmanuel Anquetil, Pandit Sahadeo and Dr. Maurice Curé. Remember the shootings in the early forties in one sugar estate when one Anjalay Coopen was shot dead. From there on, the protest movements inflated and one of the main fights was for the independence of the country which we gained in 1968 after the cession of the Chagos Archipelago to the UK, today known as British Indian Ocean Territory (BIOT).”

Why this culture?
As stated by Christina Meetoo, protest is a normal part of democratic countries. She recalls that there is a broad spectrum of forms of protest. “Protests do not only take the physical form of crowd gatherings, they are also present online through people who ‘like’ and ‘share’ critical posts and dare openly express their own discontent whether against a political figure or party or against private entities. At the other extreme are hunger strikes by people who feel that they have explored all other possible avenues.”

She says that, in Mauritius, protest movements rarely degenerate and there is little direct repression by the State. “The specificity of Mauritius is that if you assemble in front of the Parliament with not more than seven people, you can do so without having to ask for authorisation. So, you will often see up to seven individuals on Parliament day with big handwritten signs to attract the attention of the public and the press to their issues.”

It is undeniable that social media is now acting as an enabler by the sheer fact that information is more easily shared to wider audiences (sometimes in a targeted manner) about the motivations for protest, time, venue and instructions on how to protest, says the lady. “The mass media also help amplify (or downplay) the influence of protests by choosing to report (or not) on such mobilisations. Mauritius is, in fact, considered as a truly democratic country in most international evaluations. And this is true if we compare ourselves to many other countries including on the rest of the continent. Sometimes, we even seem to be doing better than some countries traditionally considered as more advanced.”

However, as observed by Christina Meetoo, most people in Mauritius still feel that there are significant flaws in our democratic setup. “The lack of timely, open, clear, complete and user-friendly information does not help dispel this negative feeling despite the efforts which may be made to communicate with the population about policies, strategies and decisions. Protests are thus more prone to happen. Even if a policy may be justified, people want to understand and transparency would greatly help. Of course, this is easier said than done. Most people, when pushed into a leadership position, find it easier to lead by imposition rather than by seeking to listen and make the effort to communicate properly as this takes time and energy. Even those who lead protest movements are often a little autocratic in their behaviour. This is human nature.”

Social impact
There is no doubt that protests have both positive and negative impact on the society. The two observers, Suttyhudeo Tengur and Christina Meetoo, completely agree with this statement. Suttyhudeo Tengur highlights that there is a reaction to any action; protests have in fact brought to light the failures of a system, the inadequacies in life and also the rights of the downtrodden workers. In any circumstance, protests have made authorities react and contribute to the betterment of the mass.

Christina Meetoo argues that protests mean that people are engaged and interested in understanding and participating as citizens and stakeholders in the decision-making process and in the public sphere. “Protest also creates opportunities for the formation of collective communities beyond the usual boundaries and thus fosters a sense of belonging and purpose for the individual citizen.”

On the negative side, there’s always the risk of manipulation and hidden agendas by protest leaders, she maintains. “There may be feelings of helplessness when protests fail or negotiations become dubious. Furthermore, constant protest may not be constructive when people protest without rational analysis. Finally, sometimes, there may be stark contradictions between protests in which one participates and other areas of one’s life.”

A waste of time or necessary tool?
Often the question that arises is whether a protest is a necessary tool or a waste of time? For Suttyhudeo Tengur, any protest or strike is the last resort for those at the lowest rung of the ladder or workers whose rights are being flouted to fight back through protests marches or strikes. “Though this is not very fashionable today, yet there are other possibilities to vent their feelings. And believe me, in any protest, Government is deemed to act as moderator, solution provider or guarantor of the rights of workers. Therefore any protest has its own raison d’être to enhance people’s rights. Any protest should not be considered as wastage of time.”

Christina Meetoo says that protests are healthy for a democracy because they can spur decision-makers (whether from public or private sectors) to review their positions or some aspects of their decisions for the greater good and to become more cautious about future projects. “The bottom line should always be the public interest and what outcomes we want to create even if we have ultimately to compromise on certain aspects of our protests. On another note, protests do not always need to be in the public sphere. One can pragmatically protest by assuming one’s responsibility at our own level, by voicing out and more importantly, by making concrete and constructive alternative suggestions backed by rational analysis and data.”

Economic impact
Economist Dr Bhavish Jugurnath elaborates on the economic impact of protest and its implications. He states that in general one will see few individuals who are generally involved with a disruptive protest action, as people do not want to suffer negative consequences from their more challenging political activities against policies or actors. “Yet, as confrontational protest may not be an option for most individuals in society, citizens in advanced democracies have increasingly embraced peaceful protest actions against their governments as a form of political involvement. This will generally have a negative reputational impact on the economy mainly vis-à-vis international companies.”

He says that the link between economic performance, productivity and protest activism is complicated as described by Gurr in his published work during the 1970s. “He presented his theory of unconventional political behavior that emphasized the individual level’s relevance to explain how relative economic deprivation is conducive to protest. The severity of the economic crisis and the length of the crisis contribute to influence citizens’ interpretations of their lower economic wellbeing. The gap between people’s expectations of economic standards and their actual economic situation is at the base of the deprivation leading to action and thereby decreasing productivity.”

The economist avers that frequent protests and marches do reflect on the economic costs of democratic protest. “The most common form of protest people frequently resort to in smaller towns are strikes which result in a complete shutdown of the city for the day (more frequently reduced to the first half of the day). If this result in bulk of production and service activity shut down, this is a deadweight economic loss, at least for the inhabitants of that town or city. Marches (whether long or short) and sit-ins are, however, a different proposition altogether. A sit-in or a march from one place to another need not, in principle, result in a deadweight loss to the economy. If the sit-in is confined to a designated place or the march is on a designated route, the only direct cost is that of lost labour time of those participating in the sit-in or March.”

Dr Bhavish Jugurnath contends that it is not hard to imagine that frequent protests affect the economic activity and image of Mauritius. “When people are protesting they are not working, and even those who are not involved in the disturbances are affected as they cannot get to work, shop or otherwise carry on with business as usual. Overall this makes a high business and economic risk for the economy which then have negative impacts on the economy to attract investors. These issues are also sometimes taken up in the international press.”

Sociological and psychological impact of protest – Dr Mahendrenath Motah : “Experiences of protest have never had the desired effects and have never ended in any reasonable change”
According to Dr Mahendrenath Motah, there is nothing like protest “culture” in Mauritius. “There seem to be some sort of protest where one can see and listen to the same people. A real protest culture is the one we witness in other countries when people join hands and gather with others over days and weeks – exhibiting reasons for their protest. A few people going on hunger strike or walking for a particular cause for a few hours cannot be termed protest culture. A protest should be seen as the result of deep reflexion based on solid arguments and concerted action. So far, the protest endeavours on the part of people are rarely taken seriously by the authorities and have ended up as some sort of game or joke!” he explains.

Why do people protest? Dr Motah states that protest is a defence mechanism in human beings. “Through protest, the human being moulds his personality, expresses his/her feelings, frustration, fear and dissatisfaction. He fulfils his/her needs and satisfies his/her wants within social parameters. The actualisation of his/her potentials and justifies his/her existence within a social world and uses his/her intelligence to create a world where the feel good factor is always present.”

Throughout the world’s history, protest has gained much importance when it came for people to voice out their grievances or injustices. So what is the importance of protest? “Theories in both sociology and psychology clarify the concept of “anomy’ and “cognitive dissonance” among populations who are affected by either lethargy or stunned by being subjected to constant hammering. Surrounded by people who pretend they are always right, the population is affected and very often feel helpless in the face of unwarranted decision taken by those who have been made to believe that they are demigods – the people get what they deserve when they make hasty decisions about their life and living. One of the means to preserve their rights and privileges is to express their opinion through some form – one of them is to protest against what they feel as unreasonable. Protesting make people feel that they have their say in matters that concern their life and their right to be listened and be part and parcel of their everyday living,” says Dr Motah.

He adds that the social factors that “force the population to protest are the inequalities created by poor decision making, flagrant favouritism, corruption, the widening of the gap between the haves and haves-not, social justice sometimes blatantly lacking, the absence of transparency, meritocracy, democratic principles, and promotion of various social ills under the cover of so called truth and sincerity, honesty has become an empty concept, and may be the absence of all societal values.” On the other hand, the psychological factors can, according to Dr Motah, “be summarized as the complete dehumanisation of society which is worst than “survival of the fittest” among the animals. Humans have intelligence and can think, feel and act, while animals have instinct and seem to be better than humans.”

At the end of the day, does protest have some sort of impact or has it brought any sort of change? The psychologist and ethnologist believes that “the experiences of protest have never had the desired effects and have never ended in any reasonable change.” He argues that “authorities feel so powerful and think they can do as they please – power corrupts and absolute power corrupts absolutely- our society is a concrete example of the statement – those in power feel that they can do anything and the population will abide, hence protest or no protest has no meaning!”

Filed Under: Uncategorized

  • « Go to Previous Page
  • Page 1
  • Page 2
  • Page 3
  • Page 4
  • Page 5
  • Page 6
  • Interim pages omitted …
  • Page 24
  • Go to Next Page »

Primary Sidebar

Search

Recent Posts

  • Launch of proceedings “Countering Disinformation: Ensuring an Open and Transparent Infoscape”
  • Émission Radio One du 13 février 2023: La Question se pose
  • Démocratie augmentée pour une transition écologique juste
  • On the subject of Media Regulation in Mauritius
  • A Supreme Court Judgement deems the offence of causing annoyance in the ICT Act to be “hopelessly vague”

Recent Comments

  • christina on On the subject of Media Regulation in Mauritius
  • Shakill Soobratee on On the subject of Media Regulation in Mauritius
  • christina on Discovering the beauty of Rodrigues
  • Eddy Young on Discovering the beauty of Rodrigues
  • IFEX Africa Brief (May 2021): Visions of press freedom obscured, LGBTQI+ rights falter, an icon tells her story - iSPEAK on My final submission to the ICTA on its proposed amendments to the ICT Act

Archives

  • October 2023
  • May 2023
  • June 2022
  • November 2021
  • June 2021
  • May 2021
  • April 2021
  • March 2021
  • February 2021
  • October 2020
  • September 2020
  • August 2020
  • May 2020
  • April 2020
  • March 2020
  • October 2019
  • September 2019
  • June 2019
  • May 2019
  • April 2019
  • March 2019
  • January 2019
  • November 2018
  • March 2018
  • December 2017
  • October 2017
  • September 2017
  • August 2017
  • July 2017
  • June 2017
  • April 2017
  • February 2017
  • January 2017
  • October 2016
  • September 2016
  • March 2016
  • November 2015
  • October 2015
  • April 2015
  • March 2015
  • February 2015
  • April 2014
  • June 2013
  • April 2013
  • October 2012
  • August 2011
  • September 2010
  • June 2010
  • May 2010
  • April 2010
  • February 2010
  • January 2010
  • November 2009
  • October 2009
  • May 2009
  • April 2009
  • September 2008
  • May 2008
  • April 2008
  • March 2008
  • February 2008
  • December 2007
  • November 2007
  • October 2007
  • September 2007
  • August 2007
  • July 2007
  • June 2007
  • May 2007
  • April 2007
  • March 2007
  • February 2007
  • January 2007
  • December 2006
  • November 2006
  • October 2006
  • September 2006
  • August 2006
  • July 2006
  • June 2006
  • May 2006

Copyright © 2025 · Genesis Sample On Genesis Framework · WordPress · Log in