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Christina Meetoo

On Media, Society and Mauritius

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UoM Research Week : l’impact de la recherche sur le développement national – Information/Communication – Christina Chan-Meetoo : «Ce qui a l’air anodin révèle parfois des formes de stéréotypes»

26/04/2019 By christina Leave a Comment

https://defimedia.info/uom-research-week-limpact-de-la-recherche-sur-le-developpement-national

UoM Research Week : l’impact de la recherche sur le développement national
24 AVRIL 2019

PAR JENNA RAMOO
Contact:
UoM Research Week
Objectif : institutionnaliser la recherche universitaire pour contribuer au développement économique du pays. Pour se pencher sur la question, l’université de Maurice tient, depuis le lundi 22 avril et jusqu’au vendredi 26 avril, la 11e édition de sa Research Week sur le campus de Réduit.

Axé sur le thème Impactful Research, l’University of Mauritius (UoM) Research Week vise à être une plateforme pour les étudiants, le personnel enseignant et les chercheurs, entre autres. Au programme cette semaine : une série de causeries quotidiennes sur les travaux en cours dans cette institution et des discussions sur les nouveaux sujets d’intérêt dans le domaine de la recherche. Le tout animé par les différentes facultés de cette institution.

Prof. Jhurry : «Il faut plus de chercheurs pour superviser les recherches»
jhurry
Professeur Dhanjay Jhurry, vice-chancelier de l’UoM
Dans le cadre de cet évènement, les couloirs de l’auditorium Octave-Wiehe se sont transformés en une vitrine de divers types de projets réalisés par les étudiants des facultés de l’UoM. Sous la forme d’une exposition de travaux en ligne avec le développement national dans les domaines de la santé, de l’agriculture, des ressources marines, des énergies renouvelables, de l’informatique et de la socio-économie, entre autres.

« Nous avons choisi de nous concentrer sur ces piliers parce que nous estimons qu’ils peuvent contribuer davantage au développement du pays », a indiqué le Professeur Dhanjay Jhurry, vice-chancelier de l’UoM, lors du coup d’envoi de cette semaine dédiée à la recherche universitaire, le lundi 22 avril à Réduit. Il dit souhaiter une institutionnalisation de la recherche universitaire, afin que l’impact soit d’envergure nationale tout en parvenant à résoudre des problèmes qui affectent la population.

Pôles d’excellence

« Par exemple, dans le domaine du transport et avec l’arrivée du Metro Express, il faudrait des travaux de recherche pour évaluer son impact sur le flux de transport. Dans le domaine de la santé, la prolifération de maladies, telles que le cancer, les troubles cardiovasculaires et les maladies infectieuses, n’est pas un problème qu’un chercheur à lui seul arrivera à résoudre dans son coin. Il lui faut une équipe. Idem en ce qui concerne le développement de l’intelligence artificielle. On ne peut faire de la recherche si on raisonne de manière individuelle », fait observer le Prof. Dhanjay Jhurry. D’où l’importance, dit-il, de constituer des équipes compétentes pour développer davantage la recherche universitaire. Il précise l’objectif que l’UoM tente d’ailleurs de faire depuis mars 2017.

« En développant des pôles d’excellence en termes de recherche et d’innovation. Nous avons des équipes de chercheurs dans nos différentes facultés, mais c’est loin d’être suffisant. Il nous en faut davantage pour superviser les travaux de recherches, afin que nous puissions continuer sur notre lancée de donner à l’UoM l’image d’une université basée sur la recherche engagée. Ce faisant, nous devons aussi parallèlement développer le financement pour la recherche. »

Le Professeur Dhanjay Jhurry ajoute : « Quand je suis arrivé, en mars 2017, le financement interne et externe combinés pour la recherche s’élevait à Rs 23 millions et l’UoM projette d’atteindre les Rs 110 millions d’ici juin 2019. C’est 10 % de notre budget initial. On commence à dire que nous sommes une ‘Research Engaged University’. Mais ce n’est pas suffisant. L’impact de la recherche est très importante. Si nous la développons et que nous nous taillons la part du lion du financement qu’octroie la Tertiary Education Commission (TEC) à l’université de Maurice, on pourra produire encore plus que la recherche fondamentale. On pourra faire de la recherche d’ordre nationale. »

Il estime que si l’UoM parvient à attirer davantage de financement de la TEC et du Mauritius Research Council, il n’y a pas de doute : l’UoM sera incontournable dans le domaine de la recherche.

Information/Communication – Christina Chan-Meetoo : «Ce qui a l’air anodin révèle parfois des formes de stéréotypes»
Smart Technologies for an Inclusive Society. C’est le thème d’une présentation de la Faculté Information/Communication & Digital Technologies de l’université de Maurice, le mardi 23 avril, dans le cadre de cette semaine sur la recherche.

Cette dernière revêt toute son importance pour les étudiants qui y présentent des résultats préliminaires. Cette activité engage aussi les jeunes à une réflexion analytique sur la place des médias dans la société non seulement au niveau sociologique, mais aussi d’un point de vue politique et démocratique, indique Christina Chan-Meetoo, chargée de cours à l’Université de Maurice. Et d’ajouter qu’un des éléments abordés, lors de cette présentation, est l’utilisation de l’image de la femme dans la publicité.

À travers une approche expérimentale assez intéressante, voire la substitution des femmes dans des corps d’homme avec une modulation de leur voix, Christina Chan-Meetoo explique que ces tests, sur des audiences et des groupes de discussions spécifiques, ont permis de voir comment les gens réagissent par rapport à ce changement. « Parfois des choses qui ont l’air anodin, révèlent en réalité qu’il y a des formes de stéréotypes qui sont très ancrés dans chaque individu et dans la société. » Dans les pubs pour les produits laitiers, il y a toujours une femme qui sert le lait à ses enfants, cite-t-elle en exemple.

« Par contre, lorsqu’on substitue la femme pour mettre un homme, l’audience a une réaction de facto pour dire que ce n’est pas naturel. Ce qui a l’air anodin révèle que dans l’imaginaire des gens, ce sont les femmes qui sont censées servir le lait dans la famille et faire l’achat des produits laitiers. »

Le deuxième exemple est celle d’une pub où une femme dit à un homme : « Tu m’as promis que tu allais construire une maison avant que l’on se marie et tu ne l’as pas fait. » Christina Chan-Meetoo dira qu’une simple modulation masculine de la voix de la femme suscite des interrogations auprès des audiences. « Elles estiment que ce n’est pas normal. On se rend compte que même si on est une société qui est de plus en plus égalitaire et en progrès, il y existe toutefois des blocages souvent assez subtils, mais révélateurs des mentalités stéréotypées. C’est donc un des éléments qui figurent dans la présentation lors de cette ‘Research Week’. »

Cependant et au-delà de la présentation des travaux effectués dans le domaine de la communication et de l’information, Christina Chan-Meetoo indique qu’il y a d’autres projets de recherche en cours même s’ils ne seront pas présentés cette année. Il y a, par exemple, une étude basée sur un système de régulation des médias voire d’autorégulation sur l’éthique et la déontologie, entre autres.

« On a aussi d’autres études très intéressantes axées sur la manière de voir des individus concernant ce qui est offensant ou pas dans les contenus médiatiques, en fonction de leurs origine et genre, entre autres. Il y a beaucoup de subtilités. Il s’avère qu’on est souvent offensé au nom des autres. »

Et de conclure qu’il y a une série de recherches en cours dans le domaine de la communication, des médias et du journalisme, tout le long de cette année.

Science agricole – Intégrer les plantes endémiques dans le paysagisme
vedvyas
Vedvyas Parbutteea, présentant son projet sur l’intégration des plantes endémiques dans le Landscaping.
Après six mois de travail assidu, Vedvyas Parbuttea, 23 ans, présente son projet intitulé « Developing a plant palette for landscape design based on natives in Mauritius » lors de l’UoM Research Week. Détenteur d’un BSc en science et technologie agricole, ce jeune habitant de Solférino se lance dans l’univers du paysagisme.

Cet amoureux de la nature depuis son adolescence a intégré l’université de Maurice, après ses études secondaires au SSS de Phoenix. Lors des cours en science agricole, il oscille entre théorie et pratique et se surpasse dans sa filière. En attendant de poursuivre des études approfondies dans son domaine de prédilection, il confie que pour son projet, il a passé beaucoup de temps à sillonner Maurice à la recherche des plantes endémiques qu’il envisage d’intégrer dans la conception des jardins qu’il sera appelé à créer.

Mauritius Sugar Industry Research Institute – A. Salem Saumtally : «Travailler en isolement, n’est pas la solution»
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Invité d’honneur de la cérémonie d’ouverture de l’UoM Research Week, le directeur du Mauritius Sugar Industry Research Institute (MSIRI), A. Salem Saumtally, a fait état de ce qui se passe dans le monde.

Axant son discours sur la cohésion de la recherche pour une avancée de la connaissance et de l’innovation, A. Salem Saumtally a commenté les statistiques globales qui illustrent les profonds changements démographiques des années à venir. « En 2050, la population mondiale atteindra les 9,5 milliards de personnes dont deux-cinquième seront âgées de 50 ans. La production alimentaire devra être augmentée par d’au moins 25 % pour nourrir toutes ces personnes », ajoute-t-il en citant le paradoxe de la solitude au Japon (Shrinking Village Nagoro) et d’autre part, la traction magnétique d’une super concentration de personnes vers les grandes villes mondiales.

A. Salem Saumtally estime que les chercheurs doivent passer à un autre niveau et être plus innovants en s’appuyant sur leur expérience passée sans négliger les faiblesses. « Je crois que certains éléments sont indispensables à la réalisation de nos objectifs et à la création de valeur grâce aux résultats de nos recherches. Nous travaillons peut-être trop séparément les uns des autres, alors que nous avons l’occasion de faire avancer les résultats de la recherche. Nous devons avoir une cohésion et unir nos forces, afin de pouvoir transformer l’excellence de la recherche et les idées novatrices en produits et en technologies utiles à la société. » Et de souligner que l’innovation technologique devrait être intégrée à l’innovation sociale.

Le directeur du MSIRI fait ressortir la nécessité d’une collaboration structurée en matière de ressources et de développement, entre la recherche et l’industrie. « Une main-d’œuvre solide pour la recherche obligera des personnes talentueuses à sortir des sentiers battus pour des approches novatrices. La convergence transcendera les frontières disciplinaires et intégrera les connaissances, les outils et les modes de pensée des sciences de la vie et de la santé, des disciplines physique, mathématique, de l’ingénierie et de l’informatique. »

Concernant le financement de la recherche, A. Salem Saumtally dit qu’il doit être central et constant pour que l’afflux de connaissances et de subventions concurrentielles soit ouvert à tous les chercheurs, au lieu d’un financement sectoriel. Et de conclure qu’il est heureux de dire que cette plateforme de la semaine de la recherche à l’UoM est un pas en avant pour encourager la cohésion et la convergence de la recherche.

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26/03/2019 By christina Leave a Comment

https://ionnews.mu/video-concours-deloquence-en-francais-le-jury-surpris-par-le-niveau-des-participants-240319/
[Vidéo] Concours d’éloquence en français : Le jury surpris par le niveau des participants
by ion | Mar 24, 2019 | 0 comments

Le concours d’éloquence organisé à l’occasion de la Journée mondiale de la francophonie a été un succès. Le jury a été très impressionné par le niveau des participants. Ils étaient plus de 300 lycéens et collégiens de Grade 12 de même que 30 étudiants de premier cycle universitaire.

L’évènement a été organisé conjointement par l’ambassade de France, le ministère de l’Education, avec la contribution du Conseil départemental de La Réunion pour les prix. La remise des prix aux lauréats a eu lieu le lendemain de la finale, soit le mercredi 20 mars, journée mondiale de la francophonie, à l’Institut français de Maurice à Rose-Hill.

Alexia Quenette, étudiante en première année de droit à l’université Paris II Panthéon-Assas (campus de Médine) a raflé le premier prix de la catégorie enseignement supérieur avec une intervention autour du thème « Les traditions : Richesse ou carcan ? ».

Grégory Albert du collège St-Joseph est le lauréat de la catégorie secondaire. Il a incarné le célèbre compositeur de musique Mozart autour du thème « L’avenir des arts à l’heure du piratage de masse ».

Ces deux jeunes remportent un séjour éducatif et culturel d’une semaine à La Réunion ainsi qu’une somme de Rs 10 000. Les premiers et seconds dauphins empochent Rs 5 000 et Rs 2 000 respectivement.

Les autres jeunes primés au niveau du secondaire : Ludivine Morales du lycée La Bourdonnais obtient le 2e prix, suivie d’Angélique Babet du Queen Elisabeth College. Joshua Augustin du Rodrigues College a reçu un prix spécial du jury.

Pour ce qui est des candidats de niveau universitaire, Lionel Kos’isaka de l’université des Mascareignes s’inscrit à la deuxième place, et Marie Mirrellie Lorenza Camangue de l’université de Maurice à la troisième.

Le jury comprenait Emmanuel Cohet, ambassadeur de France, Shirin Aumeeruddy-Cziffra, François de Grivel, Kelvyn Ng, Christina Chan-Meetoo, et l’auteur Gillian Geneviève.

Les organisateurs, agréablement surpris par l’engouement des participants, envisagent de faire de ce concours une activité annuelle.

https://www.christinameetoo.com/2019/03/26/705/

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Il y aura un tri malgré la gratuité de l’enseignement supérieur

10/01/2019 By christina Leave a Comment

Article publié le 9 janvier 2019 par Jean Claude Dedans dans Le Défi

Si elle accueille favorablement la décision du gouvernement d’introduire la gratuité de l’enseignement supérieur, Christina Chan-Meetoo, Senior Lecturer à l’Université de Maurice, explique qu’il y aura inévitablement un tri parmi les postulants et que seuls les meilleurs y auront accès.

« L’université n’est pas une continuation ou une extension du collège »

Le Premier ministre, Pravind Jugnauth, a annoncé que l’enseignement supérieur sera gratuit à partir de la prochaine rentrée universitaire. Qu’en pense la Lecturer que vous êtes ?
Cette mesure sera un soulagement financier pour beaucoup de familles, surtout celles au bas de l’échelle. C’est une mesure populaire. J’accueille également l’idée de ne pas faire payer les étudiants à temps partiel, de même que ceux de l’UTM, de l’UoM et des polytechniques.

Est-ce que les universités publiques pourraient accueillir autant d’étudiants, car il y aura un ‘rush’ ?
Depuis quelques années, le nombre d’étudiants est en baisse à l’Université de Maurice avec le déclin démographique. Tout le monde pense que le nombre d’admis va augmenter avec cette mesure, ce qui ne sera pas le cas. Par exemple, pour le département de la communication, on recrute 60 étudiants sur 200 demandes. On en prend les meilleurs, choisis à travers un logiciel.

Il y a donc un tri qui se fera ?
Absolument, il y aura un tri malgré la gratuité. Si un étudiant n’a pas les qualifications et les normes requises, il est rejeté. C’est pour cela que je conseille aux étudiants, qu’aussitôt leurs résultats de HSC obtenus, qu’ils viennent au ‘job fair’ à l’UoM ou dans d’autres universités publiques, comme cela ils pourront voir, selon leurs résultats, quelle filière choisir. Parce que, selon leurs résultats, ils ne pourront choisir une filière qui ne correspond absolument pas à leurs résultats. Maintenant, pour la filière communication, si un candidat se désiste sur les 60 admis, on prend le candidat qui suit sur la liste du logiciel. À l’UoM, tout est fait dans la transparence totale, les plus méritants sont choisis.

Si un étudiant choisit une matière dans laquelle il veut faire carrière mais que ses résultats ne correspondent pas, que faire ?
Il y a différents cours, certains exigent d’excellents résultats, d’autres sont moins contraignants. De ce fait, l’étudiant, quand il postule, doit se digérer vers des filières qui correspondent avec ses résultats.

Mais s’il y a une filière qu’il veut absolument poursuivre et que les exigences académiques ne correspondent pas à ses résultats ?
Il y a diverses combinaisons et l’étudiant doit pouvoir choisir la bonne filière et s’il insiste pour en adopter une dans laquelle il se sent à l’aise mais que ses résultats ne lui permettent pas d’y avoir accès, je lui conseille de refaire son HSC et de consolider ses bases pour pouvoir être accepté par la suite à l’université. Il faut nécessairement construire ses bases et ne pas insister coûte que coûte.

Avoir des étudiants avec une base dite faible, est-ce un problème ?
Pour nous les lecturers, avoir des étudiants qui n’ont pas le niveau, même basique, c’est compliqué, je dois l’admettre.

Se dirige-t-on vers un nivellement vers le bas avec cette gratuité de l’enseignement supérieur ?
Pas nécessairement. Ce qu’il faut c’est une responsabilisation des étudiants. Il faut que les parents investissent dans les livres, que les jeunes continuent de parfaire leurs connaissances générales en ligne. Il faut que les étudiants et les parents sachent que l’université n’est pas une continuation ou une extension du collège.

« Avoir des étudiants qui n’ont pas le niveau, même basique, c’est compliqué »

La base académique est-elle essentielle ?
Il y a beaucoup de travail à faire. Il y a des jeunes qui apprennent d’eux-mêmes, alors que d’autres restent dans leur cocon familial. Il y a une masse très passive qui se gave de réseaux sociaux.

Peut-on dire qu’on a une pauvreté dans la qualité de certains de nos étudiants, qui se voient déjà universitaires avec la nouvelle mesure du gouvernement ?
Le problème se situe à plusieurs niveaux. Il faut combattre cette pauvreté intellectuelle. Tout le monde a le même potentiel intellectuel, il faut juste savoir le développer. Il faut responsabiliser les jeunes, leur faire savoir comment développer leur quotient intellectuel, comment canaliser leurs ressources. Il est dommage que certains, dans la société dans laquelle on vit, pensent que tout devrait leur être offert sur un plateau.

On revient à la question de tri : ne serait-ce pas une discrimination ?
Si on augmente le nombre d’étudiants, il va falloir augmenter le budget des universités, d’autant que les ‘fees’ seront désormais gratuits.

Un étudiant avec un résultat de 3E en HSC n’aura-t-il pas le droit d’intégrer une université publique ?
Je serais personnellement indignée d’avoir à accepter un étudiant avec un HSC de 3E, juste parce que l’enseignement supérieur sera gratuit à partir de cette année. Jusqu’à maintenant, l’admission s’est effectuée selon les résultats. Les plus méritants seront admis selon les cours auxquels ils ont fait la demande.

Les détails ne sont pas encore fournis, y aura-t-il débat par la suite ?
Les cours jusqu’à la licence seront gratuits, dépendant des compétences académiques de l’étudiant, quel que soit son âge, selon ce que j’ai appris. Attendons les détails pour en dire davantage. Puis, où caser ces diplômés par la suite ?

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Réseaux sociaux : Nouvelles réglementations – Christina Meetoo : «Il faudrait plutôt remettre à jour les lois existantes»

15/11/2018 By christina Leave a Comment

https://defimedia.info/reseaux-sociaux-nouvelles-reglementations-christina-meetoo-il-faudrait-plutot-remettre-jour-les-lois-existantes
Réseaux sociaux : Nouvelles réglementations – Christina Meetoo : «Il faudrait plutôt remettre à jour les lois existantes»
12 NOVEMBRE 2018

PAR RIZWAAN KHODABUX
Contact:
Christina Meetoo
L’amendement apporté à la « Judicial and Legal Provision Act » pourrait s’avérer dangereux, si un gouvernement décidait de régler ses comptes avec ses adversaires. Cependant, Christina Meetoo, Senior Lecturer en communication et média à l’université de Maurice, pense que ce genre de situation est peu probable à Maurice. Même si elle avoue ne pas comprendre la motivation et la précipitation du gouvernement.

« On peut mettre toutes les lois que nous voulons, si une personne n’adopte pas de bonnes manières dans sa vie de tous les jours, il aura tendance à se lâcher lorsqu’il est en ligne »

Comment accueillez-vous la décision d’amender la « Judicial and Legal Provision Act » ?
À la requête du bureau de l’Attorney General, la Law Reform Commission a entrepris une étude comparative sur les lois de différents pays régissant les faux profils, les fausses nouvelles et d’autres pratiques pouvant potentiellement être nuisibles sur les réseaux sociaux. C’était bien documenté et des recommandations intéressantes ont aussi été faites. Ce qui m’étonne, c’est d’une part, la précipitation entourant les amendements apportés à la Judicial and Legal Provision Act, qui n’est qu’un paragraphe parmi tant d’autres amendements proposés. D’autre part, il semblerait que les recommandations du rapport de la Law Reform Commission n’ont pas été prises en considération. Je ne comprends pas sa motivation. Cela me paraît un peu odd.

Faudrait-il une loi pour réglementer commentaires et opinions sur les réseaux sociaux ?
Pas une loi comme telle, mais il aurait fallu plutôt remettre à jour les lois existantes. Je ne suis pas légiste, mais les propositions faites par la Law Reform Commission étaient intéressantes. Elle a souligné qu’il existait déjà des provisions dans d’autres lois pour interdire les délits sur la Toile, telle que la child pornography, mais sans pour autant spécifier que cela concernait les délits commis par voie électronique.

On change quelques mots çà et là et le tour est joué ?
Les lois à elles seules ne suffisent pas. Il y aura toujours des personnes qui iront à l’encontre de celles-ci, que ce soit par ignorance ou parce qu’elles savent que ce serait compliqué pour quelqu’un d’engager des poursuites contre eux. Il aurait fallu éduquer la population sur le Digital & Media Literary et l’éducation civique qui vont de pair avec ces amendements. On peut introduire toutes les lois que nous voulons, si une personne n’adopte pas de bonnes manières dans sa vie de tous les jours, il aura tendance à se lâcher lorsqu’il est en ligne. Il aura le sentiment que ce ne sera pas facile de le retracer, ce qui n’est pas faux. La difficulté, surtout, c’est comment appliquer les lois mauriciennes sur des sites ou des contenus qui se trouvent sur des serveurs à l’étranger.

Vous voulez dire que pour le cas de Facebook, par exemple, cette loi serait inefficace ?
C’est plus une mesure dissuasive qu’autre chose. Peut-être que certaines personnes vont y penser à plusieurs fois avant de mettre un commentaire ou poster des choses. Ce enn tipe komsi pe fer per. Mais dans la réalité, ce serait compliqué. S’il fallait vraiment remonter jusqu’aux auteurs des posts contenant des faussetés ou diffamatoires et qui vont à l’encontre de nos lois, nous nous retrouverons avec des centaines, voire des milliers de cas sur les bras. Cela dit, cette loi peut s’avérer dangereuse si un gouvernement quelconque l’utilise pour régler ses comptes avec ses adversaires politiques.

Mais aussi les opposants au gouvernement et les médias, n’est-ce pas ?
Soyons honnête. à l’exception des années 70, il n’y a pas eu, au cours de ces dernières décennies à Maurice, de persécution contre des médias par un gouvernement comme dans certains pays. La majorité des politiciens ont des affinités avec certains membres de la presse. Il y a eu des incidents, certes, mais c’est plus des actes irréfléchis qu’autre chose.

Qu’est-ce qui devrait être permissible et qu’est-ce qui ne devrait pas l’être ?
Les lois font déjà mention de tout ce qui n’est pas permissible : Public Offence, incitation à la haine raciale, diffusion de fausses nouvelles, diffamation etc. Ce qu’il faut, c’est les remettre à jour, les harmoniser, revoir leur formulation et les pénalités prévues par la loi. C’est d’ailleurs ce que préconise le rapport de Geoffrey Robertson, mais qui a, malheureusement, fini au fond d’un tiroir. Aussi, il faut regarder les lois dans leur ensemble, mais à Maurice, c’est plus get enn tibout parsi, enn tibout parla.

êtes-vous d’accord avec ceux qui disent que ces amendements portent atteinte à la liberté d’expression ?
Tout dépendra de sa mise en application, car il faut savoir ce qu’ils veulent dire par annoyance, humiliation, etc. Actuellement, c’est trop vague. Ce qui aidera aussi, c’est lorsqu’il y aura des test cases en cour. C’est à ce moment-là que nous saurons comment les cours de justice vont juger ces cas. La cour devra prendre en considération cette nouvelle loi, tout en tenant compte des dispositions de la Constitution qui garantissent la liberté d’expression et celle de l’information.

Mais ne pensez-vous pas que les internautes vont hésiter à s’exprimer librement, lorsqu’ils sont contre une décision gouvernementale ou contre les propos ou actions d’un ministre ?
Oui et non. Pour le commun des mortels, peut-être que cela aura un effet dissuasif, mais pour ceux qui sont engagés dans des luttes, je ne pense pas que cette loi va les freiner dans leur démarche.

La liberté d’expression signifie-t-elle qu’on peut tout dire ?
Bien sûr que nous ne pouvons pas tout dire. Cependant, il y a certaines choses que je devrais pouvoir dire. À travers la caricature, par exemple, ou encore une émission satirique. Je dois néanmoins informer qu’il s’agit d’une caricature ou d’une émission satirique. Mais là encore, il ne faut pas tomber dans l’excès.

« Nous ne savons pas communiquer. Nous accumulons des frustrations, que nous libérons sur la Toile. Là encore, je crois sincèrement que l’éducation civique est importante »

Ce qui est, bien sûr, subjectif..
Mais tout est subjectif. Ce qui est acceptable aujourd’hui ne l’était pas hier et ce qui était acceptable hier ne l’est pas aujourd’hui. Mais il y a ce que nous appelons le collective common sense, qui fait que nous sommes tous plus ou moins d’accord sur certaines choses. C’est juste que parfois, lorsque nous sommes sur la Toile, nous oublions ce common sense.

Justement, il semblerait que c’est plus facile de faire des commentaires derrière un écran ?
Effectivement. Nous nous sentons intouchables derrière notre écran. Le problème, c’est que, des fois, nous avons tendance à faire des commentaires sans pour autant prendre en compte que cela pourrait porter atteinte à quelqu’un d’autre. Mais viendra un jour où tout ce qui se fera se saura. Tout pourra être retracé facilement. C’est juste qu’à Maurice, nous n’avons pas encore les compétences techniques nécessaires pour le faire. Mais imaginons que les autorités compétentes fassent l’acquisition d’un logiciel qui leur permet de le faire, ce sera alors un jeu d’enfant.

Pourquoi ce besoin irrésistible de critiquer, d’exprimer sa haine, son désaccord ?
Le problème, c’est que nous ne savons pas communiquer. Souvent, nous ne sommes pas francs dans la vie réelle envers les personnes que nous côtoyons. Nous accumulons alors des frustrations, que nous libérons sur la Toile. Là encore, je crois sincèrement que l’éducation civique est importante.

La Civic Education serait alors le remède miracle ?
La Civic Education, dès l’enfance, à l’école est une des solutions. Cependant, pas dans le sens What is civic education ?, mais une qui soit ventilée à travers toutes les matières enseignées. À cet effet, nous sommes très archaïques dans la manière à laquelle se déroulent nos classes. L’enseignant dispense le cours, l’élève écoute et répond que lorsqu’une question lui est adressée. Or, il aurait fallu plus de travail d’équipe entre les élèves, plus d’échanges et des débats d’idée. C’est ainsi qu’ils pourraient mieux s’exprimer, de même qu’à travers des présentations devant la classe. Je trouve cela horrible qu’un enfant puisse passer toute sa scolarité, de Grade 1 au HSC, sans avoir eu l’opportunité de faire une présentation devant la classe.

Est-ce que les réseaux sociaux favorisent les bons débats ou c’est que du palabre ?
Il y a effectivement des commentaires ou des posts publiés, mais sans aucune réflexion derrière. Il n’y a pas de débat d’idées. C’est souvent pour se promouvoir se vanter. ‘J’ai fait ceci, j’ai fait cela… J’ai rencontré untel, j’ai mangé ceci’. Il n’y a aucun partage d’idées. Et souvent, lorsqu’il s’agit d’un partage d’idées, c’est en fait une idée qu’on cherche à imposer. ‘Mon idée est la meilleure !’ Dans ce pays, tout le monde sait tout sur tout et théoriquement, nous sommes le meilleur pays au monde !

Mais parfois, lorsqu’un internaute essaie de lancer un débat, il est tourné en dérision. Ce qui est loin d’être encourageant, vous en conviendrez !
Les dérapages sont légion sur la Toile. Autant en face-à-face, nous sommes peu bavards – d’ailleurs, lorsque nous entrons dans un ascenseur, il n’y a même pas de bonjour, de sourire ou ne serait-ce qu’un croisement des yeux – autant sur la Toile, nous sommes comme des « déchaînés ». Bien sûr, on parle d’une poignée de personnes, mais le problème, c’est qu’ils sont très visibles, ils polluent les espaces et cela devient malsain.

Outre les commentaires et opinions, il y a aussi le partage de photos/vidéos. Une voiture mal garée et le couperet tombe..
C’est un problème aussi, car c’est une forme de voyeurisme. Les critiques sont gratuites et parfois, nous en arrivons à des conclusions qui ne sont pas forcément les bonnes. Les médias aussi sont concernés. Il n’est pas rare que des photos d’une personne impliquée dans un fait divers soient publiées dans les journaux ou qui soient reprises sur les sites d’informations.

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Mauritius turns 50: How far has it come?

21/03/2018 By christina Leave a Comment

https://www.dw.com/en/mauritius-turns-50-how-far-has-it-come/a-42937614
Mauritius turns 50: How far has it come?
Mauritius is marking 50 years of independence. The island nation is seen as a success story but the celebration is marred by a political scandal which may cause the country’s president to step down.

Customers wait in line to buy fruit
The flags are up and buildings decorated and lit in national colors for the 50th anniversary of independence. The island nation of 1.2 million people is seen as one of Africa’s most stable in terms of peace, politics and the economy. “Mauritius is an African success story,” said Alex Vines who heads the Africa Programme of the London-based think tank Chatham House. Mauritius has topped the Mo Ibrahim index, which ranks countries according to governance indicators, for the last five years. On the US-based Freedom House index, it ranked first in terms of political rights and second on civil rights.

Mauritius’ festive mood was, however, slightly subdued by the country’s current political scandal. On Friday, March 9, the country’s prime minister, Pravind Jugnauth, announced that the president, Ameenah Gurib-Fakim, would step down in the coming days following a financial scandal. She was accused of having used a credit card from a London-based Planet Earth Institute to buy clothes, jewelry and other items. Gurib-Fakim said that she had refunded all the money.

Aside from this most recent scandal, Mauritius has had little in terms of political crises since independence in 1968. “There have been changes of government fairly regularly and co-habitation between parties and alliances, so it has not been so marked by the long-standing big-man politics that we have been seen on continental Africa and there’s also been more tradition of political pluralism,” explained Vines.

Grand Baie Beach lined with palm trees
Mauritius economy relies largely on tourism and is known to be a tax haven

From a sugarcane economy to a multi-ethnic nation

Mauritius was uninhabited when Portuguese sailors established a base there in 1507. Arab and Greek sailors may have discovered it even earlier. The Dutch, the French and the British controlled the island over the following centuries. The British and French brought slaves and laborers from other countries to the island to work on the country’s sugar plantations.

After several rebellions against slavery, the practice was abandoned in 1835 but the descendants of slaves and slave owners remained. Today Mauritians of Indian descent, many of whom are Hindus, make up about 70 percent of the population. Around 30 percent, the Creoles, are of mixed African and Indian descent.

Christina Meetoo, a lecturer at the University of Mauritius, thinks the multi-ethnic population is an aspect that the country could improve on. “One problem we have to come to terms with is our national identity. Mauritius has this unique characteristic of having different ethnic and religious groups and sometimes it is difficult to navigate this,” she said. “We do make sure that everybody finds a place in the society in an inclusive manner and that there is better equality among the different components of society.”

According to Vines, one point of growing tension lies between the island’s Hindu majority and the Muslim minority. But, he notes, the problem is being managed better than in many other countries.

Mauritius Port Louis Straßenszene
Different languages, religions and ethnicities are a trade mark of the capital Port Louis as seen in the 1950s

Economic divide

Another social divide lies in the country’s economy. With a per capita annual income of €7,800 ($9,627), Mauritius is one of Africa’s top earners and a middle-income country. Most of the money comes from tourism and financial services – this island has made a name for itself as a tax haven. But not everyone benefits from this.

“There is growing youth unemployment and particularly inequality,” said Vines. “The growth rates of the Mauritian economy have been quite impressive; there have been some winners, but also lots of losers, so the middle class has felt squeezed.”

At the same time, the state itself is finding it more difficult to support these people. “We have a welfare system that we all want to maintain, we have a free educational system, we have free healthcare, free transport for those going to school as well as for the old people,” said Meetoo. “But how do we balance that with the fact that we don’t have sufficient revenue for the state to compensate that, so the deficit keeps growing.”

Should Mauritius not manage to solve these problems, new issues might arise. A small number of Mauritians have even joined the IS terror group. “These are signs that some of the global problems have also reached Mauritius,” said Vines.

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Jouets de Noël : à quoi servent-ils?

23/12/2017 By christina Leave a Comment

https://defimedia.info/jouets-de-noel-quoi-servent-ils – Christina Chan-Meetoo : «Les téléphones intelligents peuvent être utilisés pour stimuler l’intelligence»

21 DÉCEMBRE 2017

PAR PRADEEP DABY
Contact:
Les jouets à l’effigie des super héros ont la cote de nos jours.
Est-ce que les jouets exercent le même attrait sur les enfants qu’autrefois ? Est-ce que ces derniers les attendent avec le même intérêt ? Ce sont les deux questions, parmi d’autres, que Le Défi Économie a posées à un importateur et à l’universitaire Christina Chan-Meetoo, qui répond également comme mère de famille.

Deux événements ont toujours conféré à la fête de Noël son cachet magique : la messe de minuit, dans la nuit du 24 décembre, célébrant la naissance de Jésus Christ, et la « découverte » des cadeaux au pied du sapin par les enfants à leur réveil le lendemain. Les deux événements ont perdu de leur importance. Mais c’est sans aucun doute celui relatif aux cadeaux qui a le plus contribué à enlever à la fête sa dimension féerique.

Finies les références au cow-boy, avec la ceinture au pistolet, le stetson pour les garçons, et chez les filles les poupées Barbie n’ont plus le même attrait. « C’est l’époque qui a changé, car les jouets ont toujours été le reflet des tendances culturelles qui sont fixées aux États-Unis. Dans les années 60-70, le héros dans le western a été le modèle des garçons alors que les poupées avaient la cote chez les filles. C’est le moderne occidental qui a toujours imposé ses modèles culturels. Aujourd’hui, ceux-ci sont incarnés par le monde du showbiz et fortement relayés par lnternet», explique Alain Fok Chak, le directeur marketing de Wing Tai Chong.

L’heure est au triomphe des super-héros, dont les exploits ont été décuplés par les producteurs américains grâce aux moyens énormes mis dans les films. Mais ces productions ne se limitent pas qu’à la diffusion à l’écran, elles sont servies par une campagne publicitaire avec des gadgets à l’effigie du super-héros. « Ce sont ces gadgets qui influencent les petits, au même titre que le film». Comme la culture américaine est internationale, ces gadgets, confectionnés en masse en Chine et objets de contrefaçon comme tout produit très demandé, sont invariablement commercialisés à Maurice.

« Il faut aussi compter sur les chaînes satellitaires qui constituent un relais très important comme influence auprès des enfants », fait ressortir Alain Fok Chak.

Est-ce que les jouets, à l’ère de l’informatique et de la connexion internet, sont en train de rendre les enfants individualistes, en rétrogradant, voire « ringardisant » les jeux de société qui avaient l’avantage de rassembler parents et amis autour du Monopoly, par exemple ? « Si cela s’avère, ce sera une menace réelle sur la société mauricienne qui a besoin de vivre ensemble, dans la solidarité et le partage. Si le jouet, qui a pour vocation première de distraire, se transforme en un objet qui enferme l’enfant, cela signifie qu’il est en train de le conditionner de manière négative », fait valoir Alain Fok Chak. Mais ce dernier ne désespère pas, car, dit-il, la technologie a encore des capacités pour se réinventer afin de concevoir des jeux en ligne qui réuniraient plusieurs personnes.

Quant aux jouets électroniques déjà présents à Maurice et dont les ventes risquent a coup sûr de se multiplier durant les prochaines années, il faut encore que les importateurs mauriciens se conforment aux normes internationales. Mais, ce pari est encore loin d’être gagné.

Christina Chan-Meetoo : «Les téléphones intelligents peuvent être utilisés pour stimuler l’intelligence»

Quelle est la fonction du jouet ? Revêt-il une dimension de classe ? Faut-il qu’il soit totalement ludique, pédagogique ou les deux ?
Le jouet peut remplir de multiples fonctions. On pense en premier lieu à la fonction ludique pour le plaisir et le divertissement de l’enfant. Il remplit aussi une fonction pédagogique, qu’on le veuille ou non. Dès sa naissance, l’enfant est exposé à de multiples stimuli qui lui permettent de se développer physiquement (motricité fine), mentalement (langage et mathématiques), créativement (imagination) et socialement (joie et partage). Les jeux et les jouets font partie de ces stimuli au même titre que les autres objets et êtres vivants qui l’entourent, à la différence qu’ils sont socialement marqués et magnifiés comme appartenant à la sphère enfantine (même si le monde contemporain intègre de plus en plus la notion de jeux et jouets pour adultes). Bien sûr, il y a différentes catégories de jouets pour les différentes tranches d’âge et, trop souvent, en fonction du genre et certains jouets sont plus pédagogiques que d’autres.

Le jouet est souvent investi d’une symbolique forte, car il est utilisé pour récompenser l’enfant sage ou pour témoigner de son amour envers l’enfant. La fête de Noël est synonyme de jouets pour les petits et cela peut donner lieu à des choix irrationnels, car les adultes pensent qu’il faut à tout prix donner de multiples jouets ou des jouets plus gros d’année en année sans penser à la qualité et à l’utilité, voire l’utilisation qui en sera faite. On serait effaré du nombre de jouets qui sont à peine utilisés par l’enfant au bout d’un mois et qui finissent aux oubliettes, ce qui représente un grand gâchis.

La dimension de classe est certainement présente dans l’achat et l’exhibition des jouets obtenus par l’enfant. Il y a des familles qui peuvent financièrement suivre les modes de nouveaux gadgets dans le cercle d’amis de leurs enfants et il y en a pour qui c’est une pression supplémentaire difficile à soutenir. Malheureusement, nous participons de plus en plus au phénomène de la gratification instantanée recherchée par nos enfants et, sans le savoir, nous participons ainsi à créer des adultes de demain qui seront impatients et probablement perpétuellement malheureux. Nous affichons aussi nos inégalités socio-économiques en opérant des comparaisons mentales entre les cadeaux obtenus par les enfants.

Le jouet tendra-t-il à devenir asexué au regard des objets technologiques, dont les téléphones dits intelligents ? Est-ce une bonne chose ?
La tendance est toujours la division sexuée pour les jouets traditionnels (poupées pour les filles vs fusils pour les garçons, sans parler des couleurs). Il n’y a qu’à voir les brochures et rayons des supermarchés en ce moment ! Mais c’est vrai que les objets technologiques tendent à estomper cette division en termes de hardware, même s’il peut y avoir des différences au niveau des jeux (jeux de combat pour les garçons vs jeux de cuisine pour les filles). C’est certainement une bonne chose que la division sexuée devienne moins marquée, car cette division a trop longtemps été tyrannique, enfermant les genres dans des cases simplistes et stéréotypées qui alimentent les problèmes de societé.

Il faut cependant trouver un juste milieu et permettre aux enfants d’être exposés à des stimuli divers (non seulement technologiques mais aussi environnementaux et sociaux). Les jouets traditionnels comme les objets technologiques, tels que les téléphones intelligents, peuvent être utilisés pour stimuler l’intelligence et la créativité des enfants, tout en étant ludiques si on sait pourquoi et comment on le fait.

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